Le sud de la France, vu par France VFR

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Introduction

Je rêve qu’un jour il soit possible de survoler nos paysages français dans notre simulateur préféré.
Je rêve qu’un jour s’étende sur nos moniteurs toute la beauté de la France, comme si nous y étions.
Je rêve qu’un jour il soit possible d’admirer nos reliefs escarpés, nos plaines verdoyantes, nos vallées parsemées de champs, nos fleuves et rivières coulant à travers ce paysage mariant rudesse et douceur. Je fais ce rêve aujourd’hui !
Je rêve que tous ceux qui ne peuvent voler dans la vie réelle puissent voler dans ce monde virtuel qu’est Flight Simulator, et à leur tour rêver et se laisser envoûter par notre belle France.
Je fais ce rêve, et France VFR le réalise !

Qu’est-ce que France VFR ?
France VFR est une équipe qui développe des scènes photoréalistes pour la France et les DOM-TOM. Le principe est simple : créer des textures sol et des reliefs (respectivement appelés « Landclass » et « mesh ») grâce aux données IGN (Institut Géographique National), puis retravailler les textures de manière à éliminer les différences de contraste (entre autres) avant de les inclure dans Flight Simulator. Simple en apparence mais qui nécessite un travail gigantesque, surtout pour l’autogen (ceux qui ont participé au projet OSP savent de quoi je parle).
Les scènes ainsi créées permettent de faire du vol VFR au-dessus du paysage français qui devient alors beaucoup plus réaliste que les décors par défaut de Flight Simulator. A l’heure où nous rédigeons ce dossier, il existe de nombreuses scènes France VFR : Belle-île en mer, Les Sables d’Olone, Quiberon, Ouessant, Aérodromes de la région Parisienne, Paris, la Corse, l’île de La Réunion, la baie du Mont-St-Michel, et j’en passe et des meilleures. Dans ce dossier, nous nous pencherons sur les Alpes et la Côte d’Azur au travers des Add-on « FlightAlpes Nord » (BasePack et AutogenPack), « FlightAlpes Sud BasePack », « FlightRiviera » (BasePack, AutogenPack et Jet Set), et « Flight Méditerranée » (BasePack et AutogenPack), sachant qu’un BasePack est la texture sol photoréaliste (ou « Landclass) et qu’un AutogenPack est l’autogen spécifique allant sur la texture qui lui est dédiée. Quant au pack « Jet Set », dont FlightRiviera est la première scène à en bénéficier, c’est un pack regroupant plusieurs plateformes aéroportuaires dédiées en un seul produit.

 


« IGN ! IGN ! Est-ce que j’ai une gueule d’IGN ? »
Rassurez-vous, l’IGN n’est pas une insulte, c’est tout simplement l’Institut Géographique National. C’est un institut du Service Publique dont la mission est de prendre des photos aériennes du territoire et de faire des vols à caractère géographique, météorologique, environnemental, etc… Ainsi, avec les photos aériennes obtenues, il est possible de créer toutes sortes de cartes : topographiques, routières, etc… Et, dans le cas qui nous intéresse, des textures photoréalistes. Il fallait y penser ! Notez bien qu’il s’agit de photos aériennes, prises d’avion (l’IGN possède quatre Beechcraft King Air), et non de photos satellites. Les couleurs sont donc vraies (celles des photos satellites sont traitées numériquement) et la résolution est meilleure.
Pour prendre de bonnes photos et surtout pour qu’elles soient exploitables, il faut de la lumière. Idéalement, il faut que le soleil se trouve à plus de 30° au-dessus de l’horizon. Si le soleil est trop bas, les ombres des objets au sol (les bâtiments, par exemple) risquent de gêner la lisibilité des clichés. De plus, il faut que la végétation ne soit pas trop touffue, sinon on ne peut voir ce qui se cache dessous. En prenant en compte ces paramètres, l’IGN a donc observé que la période idéale pour la photographie s’étendait du 15 mai au 15 septembre (15 octobre grand maximum). Il n’est donc pas possible d’avoir de photographies en saison hivernale et la nuit. Avec ça, vous pouvez imaginer les limitations auxquelles France VFR s’est heurtée… Mais nous reviendrons plus en détails sur ces limitations dans ce dossier. Suivez le guide !

Source : site de l’IGN

Achat et installation

L’achat et l’installation (dans cet ordre) sont les deux étapes obligatoires avant de pouvoir accéder au rêve virtuel. La procédure est simple : il suffit d’aller sur le site de France VFR, de choisir la scène de votre choix, puis de l’acheter grâce à votre numéro de carte bancaire. Il va de soi que cette procédure est totalement sécurisée. Quelques minutes plus tard, vous recevrez un courrier électronique de France VFR dans lequel se trouvera le lien pour télécharger la scène (avec un login et un mot de passe) et une clé d’activation. Une fois la scène téléchargée, il vous suffira de cliquer sur le fichier EXE et suivre l’installation automatique, pendant laquelle il faudra renseigner votre clé d’activation précédemment reçue par e-mail. Rien de plus simple ! La scène sera même automatiquement déclarée dans la bibliothèque de décors de Flight Simulator, il ne vous restera plus qu’à assigner les priorités. Elle est pas belle la vie ?

En revanche, impossible d’acheter plusieurs scènes en une seule fois, il faudra répéter l’opération du début (numéro de carte bancaire, etc, etc…) pour chaque produit commandé. Pour ceux qui veulent acheter tout le catalogue France VFR, prévoyez d’utiliser de nombreuses fois la combinaison de touches « Ctrl+C »/ »Ctrl+V » !

 

Les scènes en général

Toutes les scènes de France VFR demeurent très détaillées, mais cependant, il est à noter qu’en dessous de 3000 pieds QFE (par rapport au sol), les textures ne sont plus fines et nettes : Flight Simulator montre ses limitations et ne peut afficher des textures de meilleure qualité pour des scènes de France VFR, qui s’étendent sur des centaines de kilomètres ! France VFR n’y est donc pour rien dans ce petit point négatif. Mais au delà de 3000 pieds, les décors sont très jolis et réussis et apporteront une importante touche de réalisme supplémentaire dans vos vols VFR et IFR.

Concernant le fermerate, coup de chapeau pour le Base Pack et l’Autogen Pack qui sont très bien gérés : même en « extrêmement dense » à basse altitude, les FPS ne chutent pas, ou si peu que cela est imperceptible. Ce sont donc les pilotes ayant une petite configuration qui se réjouiront de voler dans une scène entièrement en photoréaliste avec un autogen sans avoir une baisse importante de FPS ! En revanche, le temps de chargement de Flight Simluator après avoir lancé le vol peut s’avérer assez long étant donné que la scène est importante et couvre une grande surface. Il est donc fortement recommandé afin d’obtenir des temps de chargements plus rapides, de défragmenter votre disque dur avant de réaliser vos vols.

Au sujet de la documentation des scènes disponibles en anglais et en français, elle se compose d’une partie « manuel d’utilisation », et de l’autre « cartes et documentations de vol.
Très complète et claire, celle-ci liste toutes les spécifications techniques de la zone concernée, de la procédure d’installation, la liste des aéroports et aérodromes/altiports présents, les modifications à apporter au fichier fs9.cfg pour une meilleure optimisation de la scène ainsi que l’ensemble des cartes des plate-formes des scènes (VAC pour les petits aérodromes, et IAC pour les gros aéroports).
Plus besoin de fouiller le net pendant des heures à la recherche de vos cartes d’approche, vous avez tout sous les yeux !

 


Avant d’entamer les vols détaillés de chaque scène, revenons sur ces fameuses modifications du « fs9.cfg ». En effet, pour pouvoir profiter pleinement de la scène, pour allier performance et qualité, pour éviter les effets de textures floues, il va vous falloir mettre « les mains dans le cambouis » afin de modifier ce fichier de configuration. Ces conseils de modifications du fichier fs9.cfg peuvent déplaire à certains, par rapport à leurs préférences, il est heureusement possible de trouver sur le net d’autres informations et de configurations de ce fichier. (on trouve d’ailleurs de très bons conseils d’optimisation sur le forum d’Avionic-Online). Bref, chaque configuration aura un « fs9.cfg » différent. C’est à vous de bidouiller et tester, mais une fois les bons règlages trouvés, c’est du pur bonheur. Il est préférable d’avoir deux fichiers fs9.cfg : un pour les scènes France VFR et un autre pour les autres, que l’on activera ou désactivera suivant le vol que l’on veut faire. De plus, il est vivement recommandé d’avoir au minimum 1 GO de RAM et 256 MO de VRAM. Les textures photoréalistes n’ont pas d’impact sur les FPS mais sont très gourmandes en mémoire (ce qui peut donner des textures floues).

 

Les Alpes, du Nord au Sud, aux frontières de nos contrées


7h00 du matin, par une matinée d’août qui s’annonce très belle (oui, je sais, le mois d’août a été pourri mais je vous rappelle que nous sommes dans un environnement virtuel, et donc on peut faire un peu ce qu’on veut… et puis nous sommes là pour rêver et la pluie ne fait pas rêver… en tout cas pas moi), donc je disais par une matinée d’août qui s’annonce très belle et ensoleillée avec juste une petite brise histoire d’avoir chaud juste ce qu’il faut (oui, tant qu’à faire autant en rajouter des caisses), que je prends le manche d’un Beechcraft Baron 58 pour partir à la découverte de la France vue par France VFR. Je choisis de partir depuis Annemasse, « petite » ville située à la frontière Suisse, pas très loin de Genève et du Lac Léman (ou Lac de Genève pour nos amis suisses). Notez que Genève et son lac ne sont pas inclus dans le pack Flight Alpes Nord tout simplement parce que Genève n’est pas une ville française (n’oublions pas qu’il s’agit de FRANCE VFR). Seule la partie française du lac est comprise dans la zone, mais je ne m’y attarderai pas. Annemasse est un bon endroit pour commencer ce vol, étant en bordure de zone. Ceci nous permettra de voir si la frontière entre textures photoréalistes et textures par défaut est visible ou pas.

 


La ville d’Annemasse, situé à la frontière Suisse (FS2004).
Checklist OK, moteurs allumés, je décolle en direction de l’ouest. Première constatation : c’est beau ! « Oui mais encore ? », me demanderont les moins indulgents (et ils auront raison !) Et bien je leur répondrai que pour être passé plusieurs fois dans la région par la route, je reconnais bien les lieux alors qu’il fallait un grand effort d’imagination avec les textures par défaut de Flight Simulator. Je reconnais l’Autoroute Blanche (A40) au premier coup d’oeil, sa barrière de péage, les échangeurs avec l’A401 et l’A411, Cela fait vraiment très bizarre de voir ces détails dans notre simulateur, détails totalement absents par défaut. Les bâtiments sont nombreux, ne se chevauchent pas, bien placés le long des routes, bref du tout bon sur ce point. Mais ne vous attendez pas à voir les vrais bâtiments modélisés. Il s’agit d’un autogen spécifique à la région, et non pas une représentation fidèle de la ville (sinon, il faudrait beaucoup plus de mémoire et beaucoup plus de ressources).
Je continue mon vol en direction de l’ouest, longeant la « frontière de zone ». Cette frontière est visible mais moins que ce qu’on pourrait imaginer. On voit en effet la différence entre les textures par défaut et les textures photoréalistes surtout aux endroits où les fleuves, routes, et zones avec un gros autogen s’arrêtent brusquement. En revanche, aucune différence de contraste grâce aux traitements qu’a effectués France VFR sur les textures photo. La frontière n’est dons pas visible de loin, il faut vraiment être au-dessus pour la voir.

 


Limite entre la scène de France VFR et celle par défaut (FS2004).
Autre point négatif, vu plus haut : pas de textures de nuit et uniquement des textures d’été. Cela limite les vols VFR en période estivale et de jour (mais le vol VFR de nuit est-il évident ? Pas sûr)… Sur les deux photos suivantes, on peut voir deux textures de nuit différentes : la partie éclairée est celle par défaut, la non éclairée est la scène France VFR.

 


Vue aérienne et de l’avion d’observation de la limite de la scène de France VFR, partie non éclairée (FS2004).
Je suis le cours du Rhône en direction de l’ouest (de jour, en été), passe le col de Longeray puis vole vers le nord, au-dessus de la forêt de Turet puis la forêt de Moirans pour arriver au-dessus de Saint-Claude, pays de la pipe (en bois, je tiens à le préciser). La forêt qui s’étend devant nous et la vallée qui se dessine en dessous prête à la rêverie. C’est beau, y’a pas à dire, c’est beau !

 

L’aérodrome de Saint Claude ne faisant pas partie de la base de données de Flight Simulator, il a été spécialement créé et ajouté par l’équipe de France VFR grâce à un fichier AFCAD. Un seul petit bâtiment et une manche à air sont présents, histoire de donner un peu de consistance à cette simple piste en herbe, sans taxiways. Certes c’est léger mais il a le mérite d’exister, et pour les amoureux de vols VFR c’est déjà énorme. Mais Saint Claude n’est pas le seul à avoir été ajouté, la grande majorité des aérodromes a reçu cette attention de la part de France VFR. Déjà un très bon point ! De plus, les autres plates-formes présentes dans la base de données de Flight Simulator ont été décalées pour coïncider avec les textures photoréalistes. Et un autre très bon point ! La documentation liste d’ailleurs tous ces ajouts et ces modifications sous forme d’une carte des lieux.

 

La suite du vol se passe sans encombre sous ce beau soleil, en direction d’Oyonnax, légèrement au sud-ouest de notre position, dont l’aérodrome à été ajouté par France VFR, à l’instar de celui de Saint Claude. Plus loin se trouve la plaine de l’Ain, magnifique plaine mais ne se trouvant dans aucun pack France VFR… En tous cas pas encore…
Passé Oyonnax je bifurque au sud-est, passe au-dessus de Bellegarde et continue jusqu’à Annecy. Le survol des forêts de Macretet et du Champsfromier est de toute beauté. Puis direction Annecy et son lac. Jusqu’ici, les décors sont moins vides, nous sommes face à de vraies vallées, de vraies montagnes, de vraies collines, et non plus à des champs et des espaces verts vides et moches. On arrive à se demander comment nous avons pu nous en passer jusqu’à présent ! Au-dessus d’Annecy, toujours pas de baisse significative de FPS, même en rase-motte. Pourtant l’autogen est bel et bien présent.

 

Après un petit survol du lac, direction plein Est, à la verticale de Menthon-Saint-Bernard située à l’extémité sud-ouest de la Forêt Domaniale de la Haute Filière. Je suis la vallée, en passant par Alex, Thones, La Clusaz, puis je remonte sur Cluses, au nord-est. Quel changement depuis notre Flight Simulator « de base » ! C’est un vrai régal de piloter dans ces vallées. Les reliefs sont beaucoup plus escarpés, moins « ronds » que les reliefs par défaut. Les petits villages présents sont plus habités (cet autogen est vraiment superbe). En effet, FS sans la scène de France VFR est beaucoup trop vide dans cette région, deux maisons se courant après, c’est loin de refléter le paysage français. Flight Alpes Nord répare cette lacune. Je devrais plutôt dire que ce pack refait une petite jeunesse à notre simulateur.

 

Je laisse Cluses et sa vallée derrière et je descends vers le sud en suivant l’A40. Direction le plus grand glacier des Alpes : Chamonix et sa Mer de Glace…
Survol de Magland, Sallanches, Saint-Gervais-les-Bains et enfin le Mont-Blanc ! C’est de toute beauté ! Un changement radical puisqu’on reconnait enfin le Mont-Blanc et son glacier. On s’y croirait, à tel point que j’ai l’impression que mes doigts se gèlent en touchant mon écran (j’exagère à peine).

 


Survol de Chamonix et du Mont-Blanc
Après m’être aveuglé à cause des rayons du soleil se reflétant sur la glace, je bifurque à l’ouest, passe par l’altiport de Megève (rajouté par France VFR), continue en direction d’Albertville et survole le grand plateau pour rejoindre Chambéry. Là, les fameuses montagnes bordant le plateau sont bien reconnaissables. Jusqu’ici, j’ai quelques fois été victime de « textures floues », malgré tout le soin que j’ai apporté aux modifications du FS9.cfg. Il faut vraiment beaucoup de mémoire. Mais je n’attends pas longtemps avant que les textures soient rafraichies, je ne m’attarderai donc plus sur ce défaut s’il réapparait. N’ayant pas embarqué beaucoup de carburant au départ, je décide donc de faire une halte à Aix-les-bains (LFLB) pour ravitailler. Je sors la carte d’approche à vue (il fait beau et les conditions sont idéales pour ce genre d’approche, donc pourquoi s’en priver). Arrivé à distance suffisante, je contacte la tour qui m’autorise un atterrissage piste 18. Ceci va me faire survoler le Lac du Bourget, après avoir fait une approche main gauche. Que tous les amoureux de vols VFR et d’approches à vue lisent bien ce qui suit : les cartes VAC prennent enfin toute leur importance avec les scènes France VFR. En effet, il est maintenant possible de s’aider des repères comme les routes et voies ferrées inscrites sur ces cartes pour son approche. Chose complètement impossible jusqu’alors ! J’en écrase un larme de bonheur, snif… Notez que Chambéry-Aix-les-Bains fait partie des aéroports améliorés par France VFR.

 

 

Carburant OK, Checklist OK, moteurs allumés… bref décollage piste 18 puis demi-tour à gauche pour revenir au-dessus d’Aix-les-Bains puis survoler une partie du lac du Bourget. Ensuite direction plein ouest pour faire une petite boucle : survol de Belley, Morestel, la Tour de Pin, Grenoble pour revenir dans la plaine, au sud de Chambéry et en direction d’Albertville.

 

A Belley, la limite de zone est beaucoup plus visible qu’à Annemasse car les textures photos tranchent radicalement avec celles par défaut. En effet, alors qu’à l’origine sont représentées des forêts, la scène de France VFR, comme dans la réalité, représente des champs. Petite parenthèse, si on continue à l’ouest de Belley, on arrive dans la région lyonnaise, que j’attends avec grande impatience dans un futur pack France VFR (j’en profite pour faire passer mes désidératas au passage)
Saint-Geoirs et Le Versoud sont beaucoup moins désertiques, et Grenoble beaucoup mieux représentée, dans sa vallée et non plus au centre de montagnes plates (qui sont des montagnes sans relief, inventées par Flight Simulator).

 

Avant d’arriver à Albertville, je bifurque au sud pour sillonner la vallée de la Maurienne, survoler Saint-Rémy et Sain-Jean de Maurienne, Modanne, l’entrée du tunnel du Fréjus (on la voit parfaitement à 6000 pieds d’altitude), Sollières. J’en profite pour mettre des gaz et monter à 13000 pieds pour me diriger vers Courchevel, puis direction le sud-ouest vers l’Alpes d’Huez et enfin Saint-Jean en Royan, qui marque la limite entre les packs FlightAlpes Nord et FlightAlpes Sud.

 

On devine facilement les pistes de ski à Courchevel, son altiport (modifié par France VFR) ressemble à un altiport. Cependant, si on choisit de démarrer à LFLJ depuis le menu de FS (« En route vers l’aéroport »), nous sommes placés là où est la plate-forme par défaut… et donc dans l’herbe. Il faut alors utiliser le mode « translation » pour se placer correctement à Courchevel. L’Alpes d’Huez et sa vallée sont magnifiques. Bref, dans cette partie, les reliefs sont escarpés, les vallées étroites, un vrai bonheur pour le pilotage et les yeux. Je sais, je me répète mais je suis sous le charme, malgré les quelques défauts mineurs.

 

Des Alpes du Sud à la Riviera, strass et paillettes au bord de la Méditerranée


Pour continuer ce vol, nous allons décoller de l’altiport de Courchevel (LFLJ), ce terrain situé vers 6300 pieds d’altitude, dont la piste en pente (19%) mesure 500 mètres environ, puis nous mettrons ensuite le cap vers l’aéroport de Cannes Mandelieu. A bord d’un Cessna 206 dont la visibilité est excellente pour découvrir le magnifique décor qui s’étend sur des centaines de kilomètres. Ce vol de plus d’une heure mesure une distance de plus de 110 nautiques à vol d’oiseau, mais afin d’explorer chaque recoin de la scène, nous ne suivrons pas un itinéraire direct. Visite prévol et check-liste terminées, démarrage des moteurs, nous amenons le Cessna s’aligner au centre de l’axe de la piste 04. L’altiport en lui-même est réalisé de façon très simple, sans comporter de bâtiment particulier de Courchevel, ni d’une vraie piste en dur détaillée de Flight Simulator (bien que l’on puisse aisément la reconnaître grâce à la texture photoréaliste) mais ceci est un détail par rapport à l’envergure de la scène.

 


Au parking de l’altiport de Courchevel (FS2004).
Après avoir décollé, un petit coup d’oeil sur la gauche de l’appareil : Le village de Courchevel. D’imposants bâtiments « montagnards » sont disposés aux environs de l’altiport, ainsi qu’au nord du village. De nombreux chalets, dont les textures sont variées, sont présents, étalés un peu partout, au nord de l’altiport. Les textures des bâtiments sont spécifiques au village de Courchevel, et l’ambiance des bâtiments « montagnards » est très réussie.


Mettons maintenant le cap au sud, en remontant la vallée, jusqu’à survoler le pic du Fruit, massif dont le sommet se situe vers 9900 pieds. La végétation s’arrête vers 7000 pieds et laisse la place à la verdure et à la roche des Alpes. L’appareil est stable à 10 000 pieds, nous poursuivons le vol en direction du Mont du Borgne, puis des sommets enneigés. Les décors sont magnifiques, et la transition terre/neige est bien représentée.

 

Bien que nous soyons en été, les Alpes comportent des sommets dont la neige est éternelle ! Nous arrivons au niveau d’un village nommé Modane. Cette commune de 72 km² de 3 658 habitants située à 1092 mètres d’altitude est au fond de la vallée, mais demeure très jolie et détaillée, avec de la végétation dans les alentours.

 

Poursuivons vers un cap un peu plus à l’ouest, car nous arrivons à l’extrémité est de la scène. Nous survolons donc le Mont Thabor. Les textures d’ombres sont très réussies et apportent une bonne impression de réalisme. Le cap réglé en direction de la montagne du Vallon, nous allons survoler la commune de « Mônetier les Bains ». Situé dans la haute vallée de la Guisane, « Le Monêtier-les-Bains » se distingue par de fortes caractéristiques alpines, des glaciers à portée du regard et des espaces d’altitude sauvages et préservés. France VFR nous a bien reproduit ces paysages, cependant, nous arrivons dans les alpes du sud, et l’autogen est à l’heure actuelle inexistant. Il n’y a donc pas vraiment de végétation et de bâtiment (en 3D) dans cette zone, mais comme nous sommes en altitude, cela n’est pas choquant, et les textures photoréalistes représentées sont réussies. Certes, nous ne pouvons pas distinguer les détails des habitations, mais à l’altitude où nous volons (je rappelle que c’est 10 000 pieds), on ne peut distinguer de détails, aussi bien dans la simulation que dans la réalité.

 


Survol de la commune de Mônetier les Bains (FS2004).
Nous survolons ensuite quelques lacs verts de montagne détaillés, cette couleur étant due à de la matière organique puis nous approchons d’autres montagnes rocheuses, comme le Pelvoux culminant vers 3945 mètres, dont la plupart de leurs sommets sont enneigés. Les ombres des textures de roche sont à certains endroits un peu trop sombres, mais cela n’est pas vraiment choquant. Nous pouvons apercevoir sur notre gauche plusieurs communes comme Vallouise, Pelvoux, Ailefroide ainsi que Puy-Saint-Vincent. Ici non plus, pas de bâtiments et végétations en 3D, mais les textures photoréalistes sont magnifiques, et cela nous suffit amplement pour notre vol. Nous longeons la rivière de cette vallée, et nous arrivons sur Saint Crépin en survolant son aérodrome.
Son nom est évocateur d’un site de vol en montagne exceptionnel et renommé. L’Aérodrome « Le plus au Nord des Alpes du Sud » y est en effet le siège d’une intense activité sportive, situé à 903 m d’altitude en fond de vallée. Cet aérodrome dispose d’une piste en dur orientée nord/sud de 873 m, ainsi qu’une piste en herbe qu’il faut chercher un bon moment avant de la trouver, car la différence entre le sol et la piste en herbe est loin d’être facile ! Il est cependant à noter que le balisage de la piste est décalé par rapport à la texture sol, touchant presque la piste en dur. Si vous tentez donc un atterrissage ou un décollage, attention à la manche à air située au milieu de la piste en herbe !

 

Le déroulement de notre vol se poursuit, cap au sud, en aperçevant sur notre droite le long lac de Serre-Ponçon. Nous arrivons sur le petit village de Barcelonnette avec son aérodrome à l’ouest de la commune. Rien de particulier à signaler sur ce terrain situé à 1120 mètres d’altitude, il dispose d’une piste en dur orientée EsB/Ouest. Le parking est au sud de la piste, comportant un hangar et quelques autres bâtiments.

 

Nous prenons un cap un peu plus au sud-est pour survoler le célèbre et magnifique parc du Mercantour, espace protégé contenant une faune très variée et des paysages naturels montagnards, en particulier ses multiples lacs de montagnes. Nous survolons le Cimet, le Mont Pelat, et nous arrivons sur le lac d’Allos situé à 2227 mètres, entouré de sommets et de végétation. (Et oui, nous arrivons dans le Flight Riviera !)

 


Survol du lac d’Allos, dans le parc du Mercantour (FS2004).
Nous prenons un cap à l’ouest pour longer ensuite la grande et longue vallée de la Tinée. De nombreuses stations de ski sont présentes comme Auron, ou Isola 2000. Bien que les textures ont été réalisées en été (donc sans neige à cette altitude), nous identifions facilement les nombreuses pistes dévalant les montagnes. En longeant cette vallée, nous découvrons de très beaux paysages comme la commune de Valdeblore, rassemblant trois villages (la Bolline, la Roche, et St Dalmas) disposant d’une station de ski (la Colmiane). Les montagnes qui entourent cette commune sont vraiment détaillées et les routes facilement identifiables. Le manque de végétation est regrettable, mais France VFR n’y est pour rien dans ce problème étant donné que Flight Simluator ne peut pas accepter plus d’un certain nombre d’arbres.

 


Survol de la commune de Valdeblore – La Colmiane (FS2004).
En continuant de longer la vallée de la Tinée, nous arrivons sur la plaine du Var, avant d’atteindre (enfin!) la ville de Nice ! Cette plaine est en fait une zone industrielle, France VFR nous l’a bien reproduite avec d’imposants bâtiments représentant les constructions industrielles. Le fleuve (le Var) est bien reproduit, où le cours d’eau circule sur une petite partie, le reste étant asséché, vu que nous sommes en été. Nous virons un peu à l’est pour survoler la ville de Nice et comme nous sommes en simulation, nous en profitons pour descendre à 4000 pieds pour admirer les décors ! Résultat : le paysage est magnifique, les habitations aux toits aux tuiles rouges sont très nombreuses, et nous reconnaissons globalement les différents quartiers. Végétation et habitations en 3D sont présentes autant dans le centre ville que sur les collines. Cependant, un petit reproche serait à exprimer : les nombreuses collines qui entourent la ville ne donnent pas toujours une impression de hauteur, mais ce défaut est loin d’être choquant, surtout pour les utilisateurs non résidents à Nice !

 

Nous suivons la côte jusqu’à arriver au Cap d’Antibes. Là aussi, de très nombreux bâtiments et de la végétation sont présents. Les Iles Lerins arrivent sur notre gauche. Tout y est représenté, de petites habitations au bord de la mer, ainsi que la nombreuse végétation couvrant les iles. La ville de Cannes défile sur notre droite, toute aussi complète qu’Antibes et Nice. Nous nous écartons légèrement des côtes et descendons à 1000 pieds pour nous aligner ensuite sur la piste 35 de l’aéroport de Cannes. L’approche est réaliste, nous distinguons le golf sur la gauche et quelques bâtiments au bord de mer.

 


En approche final piste 35 à Cannes Mandelieu (FS2004).
La scène de l’Aéroport de Cannes Mandelieu réalisée par France VFR utilisée pour ce test est une version Alpha, il y a donc certains points qui deumeurent actuellement absents mais qui seront bien évidemment présents dans la version définitive. Une fois atterris, nous dégageons la piste par le taxiway sur notre droite. Nous nous dirigeons vers le Hangar 1. Au cours de ce roulage, de nombreux points sont à citer. La colline située au nord des installations est bien présente, et des détails sont réalisés, comme l’aéroclub de l’UACA, petit locaux avec un toit en tôle ondulée, situés devant le parking Alpha, au nord des pompes à essence. Nous passons devant le parking de l’aviation générale. Au fond les hangars aux grandes portes jaunes sont bien représentés, les textures sont détaillées, et les bâtiments qui les voisinent sont tous présents !

 

Nous arrivons au niveau du terminal. Ce bâtiment, à la particularité de facades vitrées, est très détaillé, même les stores du restaurant sont au rendez-vous ! Avant d’entamer le virage pour accéder aux hangars, un petit coup d’oeil sur la tour de contrôle, à l’architecture particulière. Textures très réalistes, l’escalier pour accéder à la tour serpente la facade qui est elle-même de forme assez spécifique.

 


Comparaison du parking de l’aviation général, vue de la tour de contrôle (FS2004).
Les nombreux hangars aux portes jaunes sont disposés tout au long de la petite piste 23/05 de 600 mètres. Dernier virage avant de parvenir au hangar 1, et là, surprise, le taxiway s’arrête ! nous devons donc rejoindre le hangar sur de l’herbe, alors qu’en réalité, toute cette zone est en dur. Un important immeuble purement inventé ou mal placé est également présent sur notre droite, juste à côté des hangars. Les petites tentes vertes abritant les avions sont visibles sur notre gauche, puis nous arrivons enfin au hangar, un des plus importants bâtiments de l’aéroport, regroupant tous les appareils de l’aéroclub de l’UACA ainsi que celui d’Antibes.

 


Comparaison des locaux de la D.G.A.C (FS2004).
 

De la Riviera à la Méditerranée

Pour ce troisième et dernier vol, nous allons l’effectuer au départ de l’aéroport de Nice Côte d’Azur à destination de l’aéroport de Perpignan. Pour cela, nous suivrons la côte méditéranéene en parcourant une distance de 195 nautiques aux commandes d’un Cessna 206 durant quelques heures. Nous survolerons de nombreux paysages et villes variés comme Toulon, Marseille, Monptellier ainsi que Narbonne avant d’arriver sur Perpignan. Il est actuellement 8h00 et nous sommes stationnés au parking de l’aviation générals de l’aéroport de Nice. Rapellons que France VFR propose un pack d’aéroport contenant Cannes Mandelieu ainsi que celui de Nice Côte d’Azur. Ces deux scènes regroupées dans un Airport Pack sous le nom de « Riviera Jet Set » exigent de l’utilisateur de disposer du Flight Riviera Base Pack pour pouvoir utiliser ces scènes.

 

Revenons maintenant à nos moutons. L’appareil stationné sur le parking, le soleil est déjà haut à cette période de l’année. Visite prévol terminée, check-list, mise en route, et c’est parti pour le roulage. Nous quittons notre parking qui est d’ailleurs assez détaillé ; des gros hangars sont présents au nord de l’aire de stationnement. Les vastes parkings pour les voitures sont présents derrière le long grillage blanc. Nous poursuivons notre roulage en direction de la piste 22L. A notre gauche, un coup d’oeil sur l’architecture originale et moderne du terminal 2 de l’aéroport. Bâtiment circulaire dont les facades sont entièrement vitrées, il fait la particularité de l’aéoport de Nice.

 


Comparaison du terminal 2 de l’aéroport de Nice (FS2004).
Ce terminal est utilisé pour les vols nationaux par les compagnies aériennes comme Air France, KLM, Easy-Jet… Ses nombreuses passerelles situées tout autour du bâtiment sont présentes accompagnées à certains endroits de chariots à bagages. La précision des textures est fort appréciable, car il n’existe pas une partie du bâtiment qui soit floue ! Au nord se situe l’ancien terminal 2, dont l’architecture est plus « classique ». Rien à préciser pour cette partie, le terminal est très détaillé, jusqu’aux compresseurs de climatisation en 3D situés sur la facade !

 

Plus à l’est du terminal 2 se situe la nouvelle caserne des pompiers, qui est mise en évidence par ses facades entièrement recouvertes de peinture rouge. Au cas où certaines personnes n’auraient pas encore compris l’utilité de ce bâtiment, pas d’inquiétude, un camion de pompier est stationné juste devant ! Nous poursuivons donc notre roulage, et nous pouvons observer le terminal 1, le plus grand et le plus ancien de l’aéroport dont sa forme originale (encore !) est très bien reproduite en détails par France VFR. Plus à droite se situe la tour utilisée pour la météorologie (ancienne tour de contrôle), puis les locaux de la D.G.A.C, bâtiment détaillé jusqu’aux paraboles en 3D sur le toit ! Plus à droite se trouve la tour de contrôle acutelle, qui, une fois de plus, a été réalisée par France VFR avec les plus grands soins ! Pour finir dans les bâtiments se trouve encore plus à droite l’ancienne caserne de pompiers, où l’on trouve d’ailleurs trois camions stationnés devant. Poursuivons notre roulage vers la 22L. Nous amenons l’appareil au centre de la longue ligne blanche de la piste d’une longueur de 2960 mètres. Il n’y a donc pas de soucis pour le décollage !

Les roues quittent le sol assez rapidement, nous entamons ensuite un léger virage vers la gauche en direction de la pointe du Cap d’Antibes. Pour ce vol, notre niveau de vol sera de 4000 pieds. Il est important de monter au moins au dessus de 3000 pieds pour apprécier encore plus le paysage. L’appareil monte assez vite, mise en palier, réduction des gaz et c’est parti pour une visite touristique des côtes françaises méditérranéenes ! Comme nous l’avons dit dans le vol précédent, le cap d’Antibes est très réussi et comporte de nombreuses maisons ainsi que de la végétation. Bien que la texture ne soit pas toujours très nette (non pas à cause de France VFR, mais des limites de Flight Simulator), nous pouvons apercevoir les nombreux ports maritimes, étalés un peu partout sur les côtes.

 

Nous survolons les Iles de Lerins où l’on trouve plus de végétation que d’habitations, comme dans la réalité ! Voici ensuite le cap Roux, puis le Cap du Dramont, ces deux lieux géographiques utilisés comme point VFR d’entrée et de sortie de l’aéroport de Cannes Mandelieu. La particularité du premier cap est caractérisée par la couleur rousse de ses roches. L’accent sur cette couleur n’est malheureusement pas assez exprimé dans la scène. Nous passons le Cap Dramont, un petit coup d’oeil sur la droite de l’appareil : des multitudes de collines sont présentes avec à certains endroits de la végétation. Les routes sont facilement identifiables, et si l’on rentre légèrement dans les terres, on peut aisément reconnaître l’autoroute A8. Le lac de St Cassien, site le plus touristique du canton de Fayence est reproduit avec le plus grand soin, disposant de multitudes petites criques, coincé entre plusieurs petites collines. Il existe cependant de nombreuses grandes plages sur les abords du lac qui sont loin d’être facilement identifiables sur Flight Simulator.

 

Nous arrivons sur Frejus, cette ville de 46 801 habitants ayant conservé son patrimoine, de 10227 hectares. De nombreux bâtiments 3D sont présents ainsi que quelques arbres à certains endroits. Nous pouvons apercevoir l’ancien aérodrome de Frejus, aujourd’hui fermé à cause des habitants se plaignant des nuisances sonores. Nous poursuivons notre vol en longeant la côte, passant par St Aygulf jusqu’au fameux golfe de St Tropez. Cette jolie ville ne comporte malheureusement pas assez d’habitations en centre ville, mais comme nous l’avons cité plus haut, Flight Simulator a ses limites !
Nous faisons un petit crochet sur Port Grimaud, cette magnifique ville située au fond du golfe, sur de multiples petis ilots. On reconnait bien cette petite ville, mais il n’y a malheureusement pas de bateaux, contrairement à la réalité où accostent plusieurs centaines de bateaux !

Continuons en traversant les terres du cap et en apercevant l’aéodrome de St Tropez – La Mole dont l’approche n’est pas toujours facile, à cause du relief qui entoure le terrain. Nous arrivons sur la baie de Cavalaire, la large plage de sable étendue sur 4 kilomètres jusqu’au port de Cavalaire sur Mer, pouvant accueillir 1 200 places. De nombreuses habitations sont présentes dans cette zone, en longeant la plage jusqu’aux hauteurs des multiples collines.
En continuant à longer les côtes, nous arrivons à « Cavalière, Le Lavandou ». La plage dispose d’eaux turquoises qui n’est peut être pas assez représentée sur Flight Simulator. En revanche, toute la côte dispose de nombreuses maisons 3D ainsi que d’une végétation assez dense. Il est donc très agréable d’aller de ville en ville en suivant le littoral.

 


En poursuivant notre vol, nous arrivons sur Hyères, un coup d’oeil à gauche de l’appareil, nous aperçevons Porquerolles, l’île la plus grande des trois îles d’Or du golfe de Hyères. c’est l’île la plus habitée et la plus visitée. Elle dispose d’un ensoleillement presque quotidien, des hivers assez doux et des étés chauds délicieusement rafraîchis par l’air marin.

 

L’île est très jolie, et presque entièrement recouverte de végétation, nous reconnaissons le village de Porquerolles, avec son petit port. Revenons maintenant sur la ville d’Hyères; Son aéroport contenant deux pistes est réalisé avec soin, les 5 héliports sont représentés, ainsi que les parkings et hangars.

 

 

Poursuivons notre récit en nous dirigeant vers Toulon en passant par la baie de la Garonne. Cette assez grande ville de 167 000 habitants, touristique et portuaire de la région Provence Alpes Côte d’Azur, a sa place dans la scène de France VFR, avec ses multiples petites habitations aux tuiles rouges, sa vaste zone portuaire avec d’imposants bâtiments, ainsi que ses 4 héliports (St Mandrier Navy) situés au bord de la mer.

 

En suivant le littoral, nous arrivons à la Ciotat, en passant par la Baie de Bandol et des Lecques. Cette petite ville portuaire (encore!) située à 31 kilomètres à l’Est de Marseille, est adossée au Bec de l’Aigle et au Cap Canaille, point culminant de son territoire. La ville est assez détaillée, en particulier son port, où l’on peut trouver de nombreux bateaux cargo accostés sur les quais.

 

Nous continuons notre vol en nous dirigeant vers la baie de Cassis. Un bref coup d’oeil sur notre gauche pour apercevoir les voiliers (qui ne sont pas en mouvement) puis nous arrivons sur la charmante petite ville de Cassis qui a su préserver sa beauté dans Flight Simulator ! Comportant 8001 habitants, elle est l’entrée des fameuses Calanques de Marseille. Nous n’allons pas faire durer le suspens, c’est parti pour la visite des calanques !

 

Nous survolons la première calanque de Port Miou, où l’on peut encore trouver les dernières habitations. Cette longue et fine calanque dispose de nombreux petits bateaux. Malheureusement, dans Flight Simulator, il n’y en a que très peu.
Un peu plus à l’est se trouve la calanque de Port Pin, plus petite que la précédente, mais tout aussi pittoresque, et contrairement à la calanque de Port Miou, il y a des voiliers au bord des côtes. Nous arrivons sur la calanque d’En-Veau, célèbre pour son eau turquoise, avec sa plage dans le fond. Malheureusement, nous ne pouvons pas avoir de tels paysages dans Flight Simulator, mais cependant, la scène est très jolie. Quel bonheur de survoler cet espace protégé avec des payages variés, où les pierres sont blanches, les eaux claires et la végétation est (normalement) constituée de pins. Les falaises se font plus hautes en continuant vers l’ouest.

 

En poursuivant notre route, un petit coup d’oeil sur la droite de l’appareil, où l’on peut apercevoir la commune de Luminy, comprenant la Faculté des sciences, ainsi que l’Ecole nationale supérieure d’architecture. Nous finissons notre boucle des calanques par la montagne de Marseilleveyre, puis nous arrivons enfin sur l’importante ville de Marseille. De nombreuses maisons et immeubles sont présents, ainsi que le fameux stade Vélodrome. L’hippodrome du parc Boléry est très facilement identifiable par sa texture photoréaliste. Nous arrivons au niveau du port, très détaillé, on peut y trouver de multiples bateaux dans la partie du « vieux port », ainsi que de nombreux gros cargos dans la zone plus à l’est. Nous arrivons enfin à la bordure est de la zone, et nous pouvons apercevoir l’aéroport de Marseille-Provence sur notre droite.

 

En longeant le littoral, le cap en direction du Golfe de Beauduc, nous passons sur le chemin du Golfe de Fos, où l’on peut trouver près de Lavéra, une importante zone industrielle. De nombreux batiments ainsi que des « réservoirs » ont été modélisés, ainsi que le port industriel situé au nord de cette zone. Nous survolons ensuite les étonnants paysages situés au sud-ouest de Salin-de-Giraud. Ces marécages où l’on extrait le sel s’étendent sur quelques dizaines de kilomètres. Un peu plus à l’ouest, se trouve la très longue plage de Beauduc. Nous arrivons enfin sur la commune de Saintes-marie-de-la-mer, lieu de tradition et de pèlerinage. Quelques maisons constituent le village avec un peu de végétation à l’écart du centre ville. En poursuivant les côtes, nous pouvons apercevoir ces paysages extraordinaires de marécages, où l’on extrait le sel, qui sont de couleur rosée. Cette couleur est un peu trop accentuée sur Flight Simulator, qui est franchement rose bonbon, mais le paysage demeure cependant un vrai plaisir à survoler, en particulier en début ou fin de journée.

 

Nous traversons le Golfe d’Aigues-Mortes en survolant la magnifique commune de Port-Camargue, où les habitations sont situées au milieu des nombreux canaux, où accostent en réalité de multiples bateaux, mais malheureusement, aucun n’est présent sur Flight Simulator. Ceci étant un détail, nous poursuivons notre vol en suivant les côtes. Sur la droite de l’appareil, nous pouvons apercevoir l’aéroport de Monpellier ainsi que sa ville plus au nord-ouest. Les immeubles dominent les peties habitations, le centre ville est bien représenté, et la nombreuse végétation est présente un peu partout.

 

En passant par les paysages de Palavas-Les-Flots, Vic la Gardiole, et Frontignons, voici la charmante ville de Sète, où le centre ville, sa large colline ainsi que sa fameuse et longue plage ont été réalisés avec soin. Nous survolons cette interminable plage, puis passons le cap d’Agde. En survolant de beaux paysages variés, nous arrivons sur la commune de Valras Plages, où résident 3 635 habitants. Une large plage est au pied de la petite ville, avec un petit port de pêche un peu plus au nord. Tout en longeant le littoral, nous arrivons dans les alentours de Narbonne Plage, où l’on peut trouver de nombreux petits villages au bord des côtes, ainsi que de beaux paysages naturels aux couleurs variées.

 

En poursuivant notre vol, nous apercevons dans le fond de nombreux reliefs, on se rapproche des Pyrénées ! Arrivé sur Port-La-Nouvelle, les habitations sur la côte sont moins nombreuses, mais les paysages tout aussi jolis ! En arrivant dans les environs de Leucate, un petit coup d’oeil sur notre droite pour voir l’important lac de Leucate d’une longueur de 14 Km de large !

Nous arrivons enfin sur Perpignan ! Le centre ville comporte de nombreuses maisons et des textures photoréalistes avec des toits de la même couleur que l’autogen, donnant l’impression d’une présence de nombreuses maisons. Les zones industrielles à l’ouest de la ville n’ont pas été oubliées, disposant de larges et nombreux bâtiments 3D.

 


Nous terminons notre récit en approche piste 33 sur l’aéroport de Perpignan, où l’on survole en finale l’autoroute, qui dans la version FSX, dispose de traffic routier, afin d’augmenter le réalisme en vol.

 

 

Liens connexes

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Aller sur le site de l’IGN

Scènes utilisées

  • Flight Alpes Nord Base Pack
  • Flight Alpes Nord Autogen Pack
  • Flight Alpes Sud Base Pack
  • Flight Alpes Riviera Base Pack
  • Riviera Jet set (Airport Pack)
  • Flight Riviera Autogen Pack
  • Flight Méditerranée Base Pack
  • Flight Méditerranée Autogen Pack


Logiciels utilisés

  • X Graphics
  • Real Environment Professional