Mc Donnell Douglas DC-9 Classic

Coolsky - version 1.0

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« Coolsky / McPhat Studios Mc Donnell Douglas DC-9 Classic : de la pédagogie et des ailes (classiques). »

Conçu à l’origine pour concurrencer Boeing et son 727, la Caravelle de Sud Aviation (dont Douglas avait renoncé à la production sous licence en 1960) ou le Bac 1-11, le Douglas DC-9 est un bi réacteur court/moyen courrier à empennage en T et moteurs placés à l’arrière dont le premier exemplaire commercial vola en 1965. Il fut rapidement décliné en plusieurs versions (de -10 à -50) avant de devenir le MD-80 (DC-9-80 à l’origine s’il n’y avait pas eu la fusion entre les constructeurs McDonnell et Douglas en 1967) et ses variantes (MD-82, MD-83…), se fait appeler MD-90 avec l’apparition des modèles de 1990. La fusion avec Boeing en 1997 imposa un ultime changement de patronyme pour devenir le Boeing 717. De nombreux exemplaires de cet appareil sont toujours opérationnels presque 40 ans après son entrée en service.

Quelques mois avant la sortie de cet appareil pour FSX, une vidéo diffusée par McPhat Studios donnait déjà le ton : pas d’ordinateur de gestion de vol, pas d’écrans ni de visualisation tête haute, pas de fly by wire ou de winglet… Le message se veut limpide, l’appareil se démarque des productions actuelles orientées sur les appareils contemporains, revendiquant un statut « old classic » (comprenez : à l’ancienne ou old school !). C’est la version DC-9-30 (distance franchissable de 3000km avec une centaine de passagers), la plus vendue, que le binôme Coolsky/McPhat Studios a développé pour FSX, Douglas l’ayant commercialisée à partir de 1967 pour faire face à un autre monstre du moyen courrier qui débarquait alors des ateliers Boeing, le Boeing 737. Publié par Flight1 dans sa collection « Ultimate Airliners », il est temps de vérifier si l’ensemble de ces appellations est méritée.

Achat et installation

L’appareil est disponible chez Flight1 en version téléchargeable pour le tarif de 39 euros. L’installation ne pose aucun problème particulier, il faudra en revanche penser à activer cette version via le module prévu par Flight1 en précisant son mail, le numéro de clé fournie ainsi qu’un code que l’on associera à cet achat en particulier. Plusieurs modes de paiement son possibles, de la carte bleue au compte paypal. Il existe par ailleurs plusieurs patchs indispensables (non cumulatifs, il faut tous les installer un par un dans l’ordre de leur apparition) à récupérer sur le forum de Coolsky ce qui implique qu’une inscription (gratuite) préalable au forum est obligatoire et qu’il conviendra de référencer son achat afin d’accéder à ces mises à jour. Une fois les patchs téléchargés et installés, nous saluons au passage la grande réactivité des auteurs aux remarques de la communauté, il est temps de mettre à l’épreuve ce DC-9 sur le tarmac virtuel.

Tonnerre métallique…

La première rencontre avec le DC-9 intervient dans le hangar où six textures historiques sont disponibles. On peut donc choisir de voler avec Aeromexico, Alitalia, Eastern Air Lines, Hawaiian Airlines, Scandinavian Airlines et Ansett Airlines of Australia. L’auteur du test ne retranscrit pas cette liste pour augmenter artificiellement le nombre de caractères présents dans ce texte (vous comprendrez plus bas qu’il n’en est nul besoin) mais pour indiquer la présence tout autour du globe de l’avion. Quelque soit le continent que vous déciderez de survoler, une des six textures sera toujours appropriée. Cela nous change des addons publiés avec des textures à grande majorité étasuniennes, pas toujours réalistes quand on décide d’évoluer dans un espace aérien Européen, Africain, Asiatique ou Océanien. Cette notion peut paraître abstraite, nous sommes en simulation donc nous pouvons tout nous permettre, mais ça apporte un côté réaliste non négligeable. Au lancement du vol, un menu fait son apparition, le Flight Center. Nous aurons l’occasion de revenir sur ses différentes fonctions au cours du test, cet outil représentant rien de moins que l’attrait principal de cet avion. Déjà, dans la partie option de ce menu, peut-on régler le type de cockpit (16/9 – 4/3) ainsi que sa finesse graphique (une version du cockpit dite « low » permet aux configurations les plus modestes d’afficher un rendu un peu dégradé mais offrant un grand gain de fluidité). Fermons ce menu pour le moment, un onglet à peine visible en bas de l’écran permet de le faire réapparaitre à volonté.

« La modélisation du DC-9 est très satisfaisante, l’avion est immédiatement reconnaissable ! « 

La modélisation de l’appareil est très satisfaisante. D’extérieur, le DC-9 est parfaitement reconnaissable, avec les deux turboréacteurs Pratt & Whitney JT8D (qui équipent aussi les Boeing 727 ou la Caravelle)à l’arrière bombé sur la partie inférieure, les pâles et les aubes de la soufflante sont fines, toutes les antennes sont présentes ainsi que les différentes sondes. Le train avant si particulier de l’aéronef est parfaitement reproduit, on peut apercevoir de l’extérieur la cabine passager à travers des hublots (en revanche, je n’ai pas réussi à m’y promener en vue interne, peut être que cela n’a pas été prévu, après tout nous ne sommes pas dans « passenger simulator ») et les parties mobiles sont tout à fait conformes au modèle réel. Les textures sont très belles, présentant un aspect métallique du plus bel effet qui était presque la norme dans les années 1960. A l’arrière des réacteurs, la carlingue est noircie à force d’utilisation, tandis que la cellule montre ici et là rayures, patine du temps, mais aussi rivets et boulons, trappes, plaques soudées… L’avant de l’appareil est tout aussi bien traité, les reflets métalliques des encadrements des verrières du cockpit sont à la limite de la perfection, les aspérités spécifiques du DC9 sur le fuselage sont très bien réalisés.

Il en va de même concernant l’intérieur du cockpit qui fleure bon les 60’s. Tous les cadrans, boutons, switchs, voyants d’alarmes sont intégralement reproduits en 3D et parfaitement fonctionnels. La texture montre une patine usée par le temps et l’exploitation de l’appareil, l’aspect bleu industriel de l’habitacle s’harmonisant parfaitement avec l’ensemble. Seul le traitement des sièges me parait un peu inférieur au reste de l’avion, mais ça reste tout à fait acceptable. De nuit, les instruments sont rétro-éclairés de façon crédible.

Toutefois, s’agissant quand même de McPhat Studios aux commandes de l’aspect graphique, réputé dans le monde de la simulation pour ses textures ultra détaillées, le fait de n’avoir « que » du 2048 est assez étonnant. C’est sans compter sur le fait que le studio offre une texture externe en 4096 gratuitement (voir la partie « freewares ») sur son site (attention, pour en profiter, il est impératif de modifier le fichier FSX.CFG en remplaçant la valeur par défaut 1024 par 4096 sur la ligne texturemaxload – ce fichier se trouve dans le dossier c:\User\nomdel’utilisateur\appdata\roaming\microsoft\FSX si vous avez un système à base de windows vista ou windows seven, c:\documents&settings\nomdel’utilisateur\local settings\application data\microsoft\FSX pour un système basé sur windows XP – et de ne plus toucher aux paramètres graphiques sous peine de revenir en texture 1024 et d’avoir à refaire la manipulation… ) présentant une livrée Delta Airlines de toute beauté. Le studio vend également plusieurs packs (4 au moment de l’écriture du test – voir la partie « store ») contenant chacun 6 textures externes ultra détaillées au tarif de 13 euros chacun, 1 set de textures de cockpit à 12.50 euros ainsi qu’un pack de 18 textures en 2048 pour 20 euros. Pour les acquérir, il convient d’être inscrit sur le site du studio et de suivre les instructions (en anglais) concernant l’acquisition et l’installation. Les nouvelles textures ne semblent pas impacter la fluidité mais propose un niveau de détail très impressionnant, il est même possible de compter les rivets sur les ailes, c’est vous dire la précision qui s’en dégage.

Les animations et les effets sont tout aussi bien travaillés que l’on regarde les parties mobiles (volets, trains d’atterrissage,…), les boutons dans le cockpit tous animés, l’épaisse fumée noire que crachent les réacteurs, mais également des animations plus poussées (menu flight center / ground operations) telles que l’apparition de l’escalier d’accès près des portes avant, l’ouverture des caches des réacteurs, la rampe d’accès à l’arrière de l’appareil ou l’ouverture des soutes.

L’avion à la carte : supercalifragilisticexpialidocious !

Le Flight Center n’est pas un inconnu pour les fidèles clients de Coolsky, et pour cause : ce menu interactif était déjà présent dans le super 80 sous le nom d’ICTS (integrated cockpit training system) mais restait cantonné à la tâche de guider l’utilisateur à l’aide d’un système d’apprentissage intégré. Le menu que propose le DC9 va bien au-delà, conservant l’aspect didactique et ludique, tout en améliorant l’intégralité des fonctions déjà présentes et proposant de nouvelles possibilités. Tout d’abord, la fenêtre de présentation vous proposera directement plusieurs choix, comme la découverte guidée du Flight Center, comment ouvrir chaque sous fenêtre d’instruments, un parcours pour découvrir le cockpit dans ses moindres détails ainsi qu’un vol d’initiation. Si jamais vous fermez la fenêtre du Flight Center, elle sera toujours disponible via l’onglet en bas à gauche de votre écran dont le menu contient différentes vues sur les panneaux comme les coupe-circuits (tous !), les vues concernant le pédestal, l’overhead ou les planches de côtés, les vitesses de références, la checklist, la possibilité d’accéder au GPS (même si ça reste totalement anachronique) et un accès pour ouvrir le Flight Center.

« Ingénieux et instructif, le Flight Center est incontournable ! »

Ce dernier, en plus d’offrir un aperçu du cockpit et de son exploitation, devient vite l’épine dorsale de votre expérience sur le DC-9 et devient tout simplement indispensable à l’exploitation. Séparé en plusieurs catégories, son menu est très complet et va vous emmener du début à la fin de votre vol. Pour commencer, la partie « auto aircraft configuration » vous aide à choisir une position de départ programmée (cold&dark, prêt pour allumage moteur, prêt pour le taxi, prêt à décoller, montée, croisière, descente, autorisé à l’atterrissage, taxi après atterrissage, prêt pour l’arrêt moteur). Le menu « training » quand à lui vous prend par la main et vous assiste phase par phase à la mise en œuvre de l’avion. Chaque étape est expliquée et commentée et vous assure de ne rien oublier. Cette partie intègre aussi des sous catégories allant des checklist normales aux procédures d’urgences en passant par les situations « anormales ». Ces leçons sont très bien réalisées, on a l’impression d’avoir un instructeur en permanence avec soi et c’est très rassurant. La fonction « dispatch » représente le remplissage de l’appareil, que ce soit du point de vue du nombre de passagers, du contenu de la soute, de la quantité de carburant embarqué. Au passage, l’outil calcule l’ensemble des données et retranscrits les informations nécessaires comme le poids à vide ou maximum, les volets nécessaires au décollage… Il faudra penser à valider vos choix pour les intégrer à l’avion. Petit bonus, mais non des moindres, c’est imprimable ! La partie « options » permet donc de régler la taille de l’écran (16/9 ou 4/3) mais pas uniquement, le volume des actions sur les boutons, l’affichage des messages, le choix d’afficher ou non le GPS, de nombreux paramètres peuvent être modifiés ici. Juste en dessous, la zone « failure » représente un gestionnaire des pannes que l’on peut exploiter à notre guise. Fonctionnant sur un modèle de scénario (trigger), il est possible de le programmer entièrement (à partir de combien de temps depuis le début du vol, quelle altitude, pourcentage de chance que la panne arrive…) depuis la fumée qui apparait dans le cockpit jusqu’à la malencontreuse rencontre avec une formation d’oiseaux. Le menu « ground operations » permet d’avoir accès à des animations complémentaires comme l’ouverture des portes, des soutes, des capots de réacteur pour procéder à la maintenance. Il est également possible d’adjoindre un GPU à l’appareil ou de procéder au pushback. La fonction « navigation simulator » vous ouvre une carte affichant les différentes balises radios dans votre secteur. On peut aisément définir où nous nous situons et savoir quelle distance sépare deux balises par exemple. L’outil peut afficher le HSI en surimpression afin d’optimiser la route aérienne que l’on va prendre, suivant son plan de vol initial ou en cours. Très utile pour se repérer. Enfin, la partie « schematics » dévoile des schémas relatifs à l’électrique, l’hydraulique ou le pneumatique. C’est un outil très appréciable pour avoir un aspect visuel et en direct de nos actions dans le cockpit. Quand on active un circuit, son action est immédiatement reportée sur le shéma correspondant. Ingénieux et instructif.

Joindre l’ultime à l’agréable !

Cette profusion d’options vous effraie ? Pourtant vous pouvez très bien vous en passer. Coolsky pense à tout le monde avec cet appareil, rien ne vous oblige à exploiter toutes les ressources du DC-9 ni à lire les 500 pages de documentations qui accompagnent l’addon (à noter que si la documentation, en anglais, est consistante, il n’y a rien d’inutile : tout est clair, précis, posé, bien expliqué…). Vous souhaitez partir d’une piste sans avoir à passer les étapes de démarrage ? C’est possible en choisissant la situation de départ « prêt au décollage » dans le Flight Center. Tous les systèmes seront opérationnels et vous n’aurez plus qu’à décoller. La navigation par systèmes radios n’est pas votre fort ? L’option d’affichage du GPS a été pensée pour vous. Vous pouvez même passer outre les alertes concernant la pressurisation et poursuivre votre vol jusqu’au bout sans que cela ai le moindre impact. Nul besoin d’être un pilote de liner ou un simmer chevronné pour profiter de cette réalisation.

« le cockpit tremble pendant que l’avion s’élance et s’élève »

Mais quand même, ce serait passer à côté de l’essence du DC-9. En effet, les leçons sont très bien réalisées et même le néophyte peut partir d’une situation « cold & dark » et suivre les instructions à l’écran avec une petite fenêtre de texte qui explique chacune de vos actions. On peut aisément naviguer dans cette interface et revenir sur tel ou tel point si on ne l’a pas bien assimilé. Il faut voir, au branchement de la batterie, les aiguilles s’animer et apporter voltage et ampères aux systèmes. Parfois elles subissent un soubresaut, une petite chute de tension, avant de se replacer de façon optimale. Sans compter le rendu auquel nous avons accès avec les schémas quand on démarre tel ou tel système. Toutefois, sachez que vos oublis peuvent très bien impacter le vol de manière plus ou moins significative. En effet, sans électricité, pas de systèmes qui fonctionne, pas de lumière. Oubliez la pression pneumatique et vos freins et volets seront aux abonnés absents. Si vous ne branchez pas l’hydraulique, l’APU seule ne vous servira pas à grand-chose lors du démarrage des moteurs. Si en vol, vous avez omis de pressuriser l’avion, une alarme vous le signalera lorsque vous passerez une certaine altitude. Cet avion est d’une logique implacable. Vous avez démarré correctement les systèmes ? Les réacteurs tournent correctement ? Vous avez calculé la masse et le centrage de tout l’appareil dans le Flight Center ? Alors le badin verra les vitesses V1, VR et V2 marquées sur le côté à la vitesse définie par le calcul de l’emport. N’oubliez pas de consulter par l’intermédiaire du menu la valeur que doivent avoir les volets durant le décollage. Lorsque vous les sortez, le pilote en second (FO : first officer) vous informe d’une voix grave mais détendue de leur position. Poussez la manette des gaz, les réacteurs JT8D mettent du temps à apporter la poussée nécessaire pour quitter le sol. A l’approche de la vitesse de rotation, le FO dicte cette dernière, pas besoin de regarder le badin, en entendant « VR » vous saurez que c’est le moment de tirer sur le manche et de rejoindre le ciel. Rentrez le train d’atterrissage et le FO vous informera de son état. Le DC-9 de Coolsky possède une véritable ambiance et on n’a plus l’impression d’être seul dans le cockpit qui tremble pendant que l’avion s’élance et s’élève…

Mains sur les commandes, l’appareil réagit de manière très crédible, on ressent son inertie, on anticipe les actions sur la poussée car les réacteurs sont sensiblement moins réactifs que des modèles plus récents, mais sans non plus se transformer en piège. Le pilote automatique est des plus rudimentaires. Il peut maintenir le cap. N’espérez pas régler une altitude, au plus pouvez lui ordonner de faire descendre ou monter l’avion. Il est toutefois capable de nous faire intercepter une ILS (CAT I) mais uniquement durant la finale, de même pour l’auto manette . L’utilisation du simulateur de navigation est bienvenue pour intercepter l’ensemble des aides radios à la navigation. Un radar météo est présent dans le cockpit entre le pédestal et la planche de bord principale. Toutefois, il est également très limité, se contentant de montrer la densité nuageuse, sans les formations orageuses ou les conditions givrantes. Il faudra consulter rigoureusement la météo avant de programmer son vol. Comme diraient les anciens, c’est un avion qui se pilote « aux fesses ». Comprenez par là que même si vous devez faire confiance à vos cadrans, l’avion pourrait se piloter à vue, à l’oreille et à la carte et compas ou rapporteur, dans une sorte de mélange improbable d’IFR et de VFR. C’est une sensation très particulière à appréhender. De très nombreuses vues sont par ailleurs à votre disposition pour contempler votre vol de l’extérieur, vous pourriez même faire apparaitre un mini pannel afin d’avoir l’oeil sur votre navigation. Si vous avez oublié quelque chose, une alarme (ou le FO) vous le rappellera. En parlant de sensation, il est bon de constater que la partie sonore est tout aussi bien travaillée. Boutons ou manettes, chacun possède un son différent et réaliste, calqué sur l’appareil réel. De même lorsque vous sortez le train d’atterrissage, les volets ou les minuscules aérofreins, vous entendrez le vent relatif intensifier son volume. L’immersion est à son top et il ne manque plus que quelques effluves aéroportuaires pour s’imaginer d’être réellement aux commandes de l’appareil. Il en ressort un sentiment de sécurité durant le vol, peut être l’occasion de créer une panne avec un pourcentage aléatoire qu’elle survienne.. ou pas! Puis d’appliquer l’une des procédures d’urgence prévues. La plage des vitesses est tout à fait crédible, l’avion peut être difficile à ralentir dans certaines situations mais le modèle de vol reste très précis. En finale, les volets sont efficaces et la reverse assure un atterrissage sur piste courte. Mais ce qui ressort le plus durant le vol, c’est l’ambiance à bord et la totale interactivité. Si on le souhaite, on peut déloger un fusible (en 3D et mobile), celui des toilettes par exemple ce qui aura pour effet de couper les lumières dans cet espace clos. Imaginez le pauvre passager victime de notre petite blague. Ce n’est pas qu’un avion, c’est tout un ensemble qui pousse l’immersion dans ses retranchements et vous transporte au beau milieu des années soixante.

Rien de rédhibitoire, mais malgré toutes ses qualités, l’addon a présenté au cours du test quelques petits aléas. Si les sons paraissent corrects dans leur échantillonnage, le volume semble un peu trop étouffé, en vue externe comme en vue interne. D’autre part, le chargement d’un plan de vol a impliqué que le jeu soit en mode fenêtré au risque de le voir se bloquer en plein écran. On peut aisément contourner le problème, mais cela a peut être été corrigé dans les derniers patchs, l’équipe étant à l’écoute de la communauté et très réactive. Enfin, l’appareil est un peu gourmand et cela peut parfois nuire à la fluidité sur une scène très chargée, mais ca reste marginal.

Références

Ultimate Airliners: The DC-9 Classic – 49.95 USD – FSX

Plus d’informations

NOS NOTES ...
Prix et installation
Documentation et Support Technique
Systèmes
Fluidité
Graphismes
Sons/Ambiance
Modèle de vol
Extra (paintkit, textures supplémentaires, logiciels additionnels…)
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coolsky-mc-phat-studios-mc-donnell-douglas-dc-9-classicClassique, bien réalisé et cool ! Difficile de rester de glace devant le travail accompli sur le DC-9. Coolsky et McPhat Studios présentent un appareil très complet, détaillé, complexe sans être compliqué. Les nombreuses options disponibles, l'ensemble des systèmes qui sont fonctionnels et l'ambiance qui se dégage de cet appareil font que l'expérience du vol est décuplée en terme de sensations. Si vous aimez les liners d'ancienne génération, celui-ci trouvera aisément sa place dans votre hangar et sur vos écrans.