Introduction
Le Pilatus PC-12, appareil bien connu de tous les passionnés d’aviation est un des avions d’affaires les plus atypiques. Non seulement car la plupart des jets actuels sont motorisés par des réacteurs (Falcon, Citation II et X, Learjet 45), mais aussi et surtout car c’est un monomoteur. Capable de cruiser à 290 kts au FL300, nous ne sommes donc pas en présence d’un petit tagazou !

Installation
L’installation est tout ce qu’il y a de plus simple… Validation du chemin et le tour est joué, l’appareil s’installe tout seul.
Il est à noter la présence d’un utilitaire de configuration graphique de l’appareil. Y sont proposés plusieurs choix, comme celui de supprimer le cockpit virtuel, d’adopter une qualité de gauges inférieures, ou encore de choisir la langue des rappels vocaux. Ces derniers sont d’ailleurs disponibles en français ! Astucieux et non dénués d’intérêt à mon goût.
Est également présent le dispositif habituel « Text-O-Matic » permettant d’installer des repaints sur toute la gamme des appareils Flight One installés sur votre PC.
Tour de l’appareil et visite pré vol
Quatre modèles du PC-12 sont ici livrés par Flight One :
- PC-12 Cargo
- PC-12 Executive (6 Passagers peuvent y prendre place, dans un grand luxe)
- PC-12 Spectre (pour la surveillance, ici avec la livrée Police)
- PC-12 Standard (pour 9 passagers)
Première constatation en faisant les vérifications habituelles de la carlingue et des appendices : l’avion est superbement modélisé ! Aucun détail ne manque et la qualité des textures est à la hauteur de ce à quoi nous a habitué Flight One par le passé.

Installation dans le cockpit
Puis vient enfin le moment d’entrer dans le centre névralgique de l’appareil : le cockpit. Superbement modélisé cette fois, avec moult détails et boutons qui flattent l’œil du simmeur en quête de la perle rare.

Le panel 2D est très aisé d’utilisation, surtout par l’astucieuse technique permettant d’accéder aux différentes parties agrandies du panel lorsque l’on clique sur certains instruments :
- PFD
- Paramètres moteurs
- Altitude de pilote auto
- GPS
- Compas
- Contrôle des freins
- Stack radio
- Overhead
Poursuite de la check et quelques petits défauts viennent alors ternir l’impression si bonne donnée au départ par ce cockpit. En effet, certains des jolis boutons que je m’extasiais à manipuler n’ont aucun effet sur l’appareil (je pense en particulier au système de pressurisation), ce qui est décevant par rapport au standing convoité par un tel add-on.
On notera également la relative gourmandise en FPS du cockpit virtuel qui fera bien vite « ramer » ma machine, même en configuration allégée dans le programme prévu à cet effet.
Ceci n’étant pas extrêmement pénalisant pour la suite de la simulation, continuons notre vol.
En vol
Le modèle de vol semblera plutôt classique pour tout simmeur habitué à voler de gros liners à réactions. Mais celui qui a pour habitude de voler des turboprops ou même des tagazous, sera plutôt étonné de ne pas retrouver ce couple dû à l’hélice, qui a tendance à faire bifurquer l’avion lors de la mise en puissance au sol. Ennuyeux en réel mais terriblement décevant lorsqu’il n’est pas présent en simulation, cet aspect négligé n’est pas un bon point pour ce Pc-12.
A l’atterrissage, il pourra sembler bizarre de ne pas ressentir la portance supplémentaire apportée par le déploiement des volets… Une approche constante en terme de pente ne sera nullement perturbée par la sortie des volets : frustrant. Un vol stabilisé à 100 kts pour un vario nul vous donnera aisément une assiette décalée de 5-6°… Bizarre pour un modèle de vol censé avoir été travaillé en détail.