Boeing 747-400 QOTS II

PMDG

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Présentation

Doit-on encore présenter PMDG, éditeur référence de simulation d’avions de ligne hardcore qui rendent nos simulateurs encore plus formidables ? De Flight Simulator 2004 à Prepard3D, en passant par le mythique Flight Simulator X, la société basée en Virginie aux Etats Unis nous a concocté les produits les plus réalistes qui soient.

Disposant de la licence officielle de Boeing, quasiment tous les modèles du constructeur de Seattle ont eu droit à une simulation de très haute-fidélité. Du 737 au 777, en passant par le MD-11, aucun d’entre eux ne nous a jamais déçu. Mais aujourd’hui, PMDG n’est plus seul et la concurrence sur le marché est rude. Depuis environ 1 an, la production d’add-ons de qualité semble avoir retrouvé un certain dynamisme sous l’impulsion du très prometteur successeur de fait de FSX : Prepar3D de Lockheed Martin. Ces avions de nouvelles générations vont encore plus loin dans la qualité visuelle et les possibilités d’utilisation.

Pour PMDG, le défi est double : conforter sa place aussi bien en relevant le défi de Prepar3D que d’affronter la concurrence. Pour ce faire, l’éditeur a ressorti une veille connaissance, le Boeing 747-400 dans une version entièrement remise au goût du jour, nommée 747-400 Queen of the Skies II.

Avant de commencer ce test, touchons quelques mots sur le Boeing 747-400. Est-il d’ailleurs lui aussi utile de la présenter ?

Le mythique Jumbo Jet a pris son envol en 1969. Son arrivée a révolutionné le transport aérien grâce à son immense capacité d’emport et son autonomie impressionnante. Il s’agissait tout d’abord du 747-100 qui a rapidement évolué en 200, puis 300. En 1988, le 747-400, version modernisée avec une avionique glass cockpit, de nouvelles ailes et des performances améliorées, prend son envol pour permettre au 747 de rester la référence des gros porteurs dans le monde.

Produit à 694 exemplaires, il a fallu attendre la venue de l’Airbus A380 pour voir un avion plus gros, et petit à petit, il commence à sortir des flottes, remplacé par des avions de nouvelles générations, comme son petit frère le 777, légèrement plus petit mais plus économique. Cependant sa carrière est loin d’être terminée car sa vie continue en version cargo (d’origine ou convertie) et nous ne sommes pas prêts de le voir disparaitre.

Sa production a cessé définitivement en 2007 pour la version passager et en 2009 pour la version cargo. Il est remplacé par le 747-8 en 2010, encore plus gros et plus évolué, mais dont l’avenir commercial demeure incertain. A l’heure actuelle, 394 Boeing 747-400 sont encore en service.

Voici les caractéristiques de la version de base, le 747-400 :

Boeing 747-400*

Constructeur :                        The Boeing Company (Etats Unis)

Equipage :                             2

Mise en service :                    1989

Longueur :                            70.6 m

Envergure :                           64.4. m

Hauteur :                              19.4 m

Surface alaire :                      560 m2

MTOW :                                 396.9 t

MLW :                                   285.8 t

Carburant max :                    216 840 l

Nombre de passagers :          416 en 3 classes, 524 en 2 classes, 660 en 1 classe

Motorisations :                      Pratt & Whitney PW4062 (282 kN)

                                             General Electric GE CF6-80C2B5F (276 kN)

                                             Rolls Royce RR RB211-524H (265 kN)

Vitesse de croisière :              Mach 0.85 (493 kts, 912 km/h)

Autonomie max :                   7260 nm

Plafond :                               45 100 ft

 *source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Boeing_747-400

Première chose remarquable lorsque l’on découvre le 747-400 Queen of the Sky II, ce sont les diverses variantes inclues. Elles sont nombreuses sur le 747-400 et ont évolué au cours de sa carrière :

  • 747-400 : version de base passager
  • 747-400F : version de base cargo
  • 747-400ER : version à autonomie et masse maximale augmentée passager
  • 747-400ERF : version à autonomie et masse maximale augmentée cargo
  • 747-400BCF : version ex-passager convertie en cargo
  • 747-400D : version court courrier à haute densité de sièges
  • 747-400M : version combi cargo/passager

Deuxièmement, toutes les options de motorisation sont présentes et disponibles sur les versions adéquates, à savoir Pratt & Whitney, General Electric ou Rolls Royce selon le cas.

Toutes ces déclinaisons possibles ne sont pas seulement là pour un effet cosmétique, PMDG affirme avoir développé chacune d’entre elles avec un modèle de vol et des performances propres :

« We have included every variant of the aircraft in this single package. The ubiquitous passenger 400 and freighter 400F models, the cargo-converted BCF, the « combi » 400M model, the extended range 400ER and 400ERF, and even the rare 400D domestic model that was used in Japan. Each variant is modelled with accurate weights, range and engine options. » 

On comprend immédiatement où on met les pieds, c’est-à-dire dans l’univers hardcore de PMDG !

Achat et installation

Rien de nouveau de ce côté-ci. Depuis votre compte PMDG, une fois le payement effectué, vous téléchargez le fichier depuis un lien et lancez l’installeur dans la foulée. N’oubliez pas de rentrer la clé du produit lors de la première sélection de l’avion dans votre simulateur.

Les livrées de base sont toutes aux couleurs de PMDG mais un grand nombre de livrées sont disponibles depuis le PMDG Operations Center, nous y reviendrons plus tard.

Extérieur

Désormais, un avion hardcore se doit d’être également  de haut niveau sur le plan visuel. PMDG ne contrevient pas à la règle avec un rendu global magnifique. On remarque immédiatement la silhouette inimitable du Boeing 747-400.

Le rendu des textures, de la carlingue en particulier est à couper le souffle. L‘effet global des textures photo réalistes en particulier laisse sans voix. Lorsque l’on s’approche, le niveau de détail est remarquable, en particulier au niveau du train d’atterrissage. On notera aussi le très bel effet de reflet sur le métal. Les plus exigeants d’entre nous diront peut être que notre 747 est un peu trop propre et qu’un peu d’effet de saleté aurait rajouté un petit plus.

On prendra toujours du plaisir à voir les 18 roues rentrer et sortir dans une longue séquence, tout comme les interminable descentes et rentrées des immenses volets. Le clou du spectacle est sans aucun doute l’effet Wing Flex magistralement reproduit comme seul PMDG en a le secret. Autre effet magnifique, le souffle des moteurs est visible et on distingue bien les gaz d’échappement.

PMDG a choisi également de rendre l’environnement au sol très vivant en incluant de nombreuses animations. Il est bien entendu possible d’ouvrir et fermer les nombreuses portes (aussi bien en version passager que cargo), mais aussi d’appeler de nombreux véhicules de piste : tapis, camion de vidange WX, eau potable, carburant, loader, escaliers, APU, air conditionné, etc… Cela rendra vos escales encore plus réalistes et moins tristes que l’ambiance de base de P3D et FSX.

Intérieur  3D

C’est principalement sur ce point que l’on remarque l’immense bon en avant par rapport à la version précédente. Avec le 747-400 QOTS II, nous sommes réellement dans cette nouvelle génération d’add-on qui va très loin en termes d’ambiance.

Cela passe d’abord pas un cockpit 3D de très haute qualité et c’est quasiment un sans-faute. Non seulement les textures sont belles, mais les gauges et instruments sont extrêmement fidèles à la réalité.

PMDG a modélisé la version à écrans cathodiques, aussi bien que la plus moderne à écrans LCD. Chaque version reçoit la configuration adéquate. L’affichage de moult options est configurable à souhait via d’interminables menus dans le FMC.

Pour donner une sensation de vécu, l’usure et la détérioration de certains matériaux sont du plus bel effet, comme par exemple le plastique fendu d’interrupteurs. Bref, on sent que notre 747-400 ne sort pas fraîchement de l’usine !

L’éclairage de nuit est magnifique et les différents rhéostats sont ajustables à souhait. Chaque commande correspondante aux différentes parties du tableau de bord est présente. Notons la présence de liseuses de chaque côté.  Les vols de nuit seront particulièrement agréables et vous pourrez vous amuser à régler l’ambiance lumineuse à votre convenance.

Petite nouveauté fort sympathique : le cockpit shake modeling. En cas de turbulences ou de secousses, la sensation sera perceptible à bord par des mouvements et des bruits.

Certains regretteront l’absence de cabine virtuelle ou de détails plus futiles, comme le réglage des sièges, ou, encore l’absence de technologie style True glass simulant les effets de la pluie sur le pare-brise (PMDG développe un équivalent pour ses futures réalisations), mais c’est vraiment chercher la petite bête…

Modèle de vol

Toutes les réalisations de PMDG ont systématiquement donné satisfaction sur le plan dynamique. Rappelez-vous du 777 il y a quelques années qui nous avait impressionné avec des performances très proches de l’avion réels (exploit pour un modèle de vol devant fonctionner avec les limites de FSX).

Le test du 777

« Flight Model – Engine and flight modeling is within 5% of the actual Boeing aircraft performance charts, including data and parameters specific to the Pratt & Whitney, General Electric and Rolls Royce engine types.»

Une fois aux commandes, la première impression est le comportement de l’avion en fonction de la masse. Comme tous les gros porteurs, l’amplitude de la masse peut varier de plusieurs dizaines de tonnes dépendante de la charge payante et du carburant embarqué. Dans le cas du 747-400, on parle de plus de 200 tonnes de variation possible ! La différence est parfaitement perceptible : lorsque que l’avion est peu chargé, le taux de montée est très élevé et la sensation de légèreté et de maniabilité se ressent immédiatement, alors qu’avec un avion lourd, on constate beaucoup plus d’inertie et une montée beaucoup plus lente. PMDG a avec brio reproduit cette caractéristique cette dynamique propre aux gros porteurs, à tel point que l’on a la sensation de piloter un avion différent selon le cas quoiqu’il arrive, on prend beaucoup de plaisir au manche de ce 747, qui rappelons le, n’est pas équipé de commandes de vol électriques (Fly by Wire).

PMDG n’a pas omis de travailler sur les situations inusuelles, comme les pannes de moteurs ou le décollage interrompu (rejected take-off). Dans tous les cas, cela fonctionne bien dans les limites de nos chers simulateurs…

En cas de basse visibilité et si les installations le permettent, n’hésitez pas à faire confiance aux 3 pilotes automatiques pour poser l’avion. Le mode autoland est efficace et précis.

Systèmes

C’est généralement le point sur lequel on attend le plus au tournant un add-on de la trempe de PMDG. La précédente version était déjà un très bon niveau, alors qu’en est-il de ce nouvel opus ? Comme vous le savez, le 747-400 a marqué une rupture par rapport aux premiers 747. Nous sommes ici dans l’univers du glass cockpit et de l’automatisation à outrance. Décortiquons ici les différents systèmes:

  • Instruments de vol / Avionique:

Les premiers 747-400 étaient équipés d’écrans à tubes cathodiques, alors que l’aube des années 2000 a vu l’arrivée d’écrans LCD, plus lisibles et plus précis. Cependant, il n’y a pas de difficultés pour passer de l’un à l’autre car la disposition des instruments et affichages reste à quelques détails près la même.

Comme tous les cockpits modernes, l’équipage surveille en permanence l’état des systèmes via l’EICAS qui permet d’afficher sur l’écran central inférieur les schémas et synoptiques des différents systèmes de l’avion (électriques, hydrauliques, air conditionné, etc…). Les éventuelles pannes ou mal fonctions sont notifiées à l’équipage sur l’écran supérieur via un système d’alerte visuel et sonore en fonction de la gravité de la panne (jaune pour les cautions et rouge pour les warnings). PMDG étant l’expert des systèmes Boeing, il n’y a évidemment aucun commentaire à faire sur le réalisme de ces systèmes.

PMDG n’a pas modélisé de tablettes tactiles style EFB (Electronic Flight Bag) comme c’est la tendance, mais ça serait apparemment au programme pour l’extension 747-8 qui apparaitra dans les mois à venir.

  • Navigation / FMS :

Un Boeing contemporain, c’est le royaume du LNAV/VNAV. Le 747-400 est l’incarnation même de cette philosophie Boeing en matière de navigation. Les habitués des FMC Boeing ne seront pas dépaysés et on a cette sensation de déjà vu qui rend la prise en main très confortable.

Concernant les nouveautés, notons l’implémentation du Datalink dans le FMC, par ailleurs entièrement fonctionnel. Cela rend le système connecté et permet de télécharger les vents en altitude afin d’optimiser le calcul des performances et du carburant. Le menu des ACARS (Aircraft Communications Addressing and Reporting System) utilisé pour communiquer avec la compagnie ou le contrôle aérien est présent mais dans le cadre d’un simulateur il n’est évidemment pas fonctionnel.

Une fois le plan de vol rentré dans le FMC, la route s’affiche sur le grand écran EHSI (Electronic Horizontal Situation Indicator) pour suivre votre navigation. L’affichage est clair et le tracé de la route très fluide. Comme c’est désormais la norme, il est possible d’afficher le relief avoisinant potentiellement menaçant afin de prévenir les collisions avec le sol, le fameux EGPWS. Autre nouveauté : le radar météo mais il faut disposer du logiciel Active Sky 2016 de Hifi Technologies pour le rendre opérationnel  Une fois de plus, le moteur météo de FSX ou P3D par défaut n’est pas assez performant pour une détection réaliste des précipitations.

  • Pilote automatique :

A bord d’un avion, le mot redondance prend tout son sens car il y a 3 pilotes automatiques à bord du 747-400. Il est 100% simulé et son comportement est extrêmement réaliste et efficace et ne souffre d’aucun bug.

Comme évoqué précédemment,  le vol automatique fonctionne soit en guidage par le FMC (LNAV / VNAV) ou en réglage direct où on peut afficher l’altitude, le cap ou la vitesse désirée dans les fenêtres du MCP (Mode Control Panel). En approche sur un ILS, laissez les 3 pilotes automatiques enclenchés et ceux-ci effectueront un superbe atterrissage automatique.

  • Electrique, Hydraulique, Air Conditionné / Pressurisation, Carburant :

La différence entre un add on hardcore et les autres est la profondeur des systèmes. Avec PMDG, toutes les logiques de ceux-ci sont conformes à la réalité. Chaque action, système activé ou désactivé  produira la conséquence adéquate. Par exemple, aucune chance d’activer les commandes de vols sans énergie hydraulique ou de démarrer les moteurs sans pompes à carburant. Cela rend la bonne gestion des pannes encore plus intéressante et réaliste et notre 747-400 QOTS II pourrait sans aucun doute servir d’outil didactique pour les formations sur le vrai appareil. De ce côté-ci nous sommes dans la continuité de ce que sait faire PMDG et c’est un gage de qualité.

  • Gestion incendie / pannes :

PMDG avait été l’un des pionniers en la matière avec le 737 NG remontant au début des années 2000. Il est possible de configurer, soit de manière aléatoire soit de les programmer un très grand nombre de pannes allant de la fuite hydraulique, au feu moteur en passant par une décompression cabine. A vous alors de vous plonger dans l’interminable QRH (Quick Reference Handbook) pour gérer la situation de la manière la plus professionnelle possible. Contrairement au 777, dans un 747-400 il faut sortir des checklists papiers et s’assurer vous-même de la bonne exécution des actions à entreprendre.

Sons

PMDG ne s’embarrasse pas de l’ambiance cabine, donc oubliez les voix de l’hôtesse, des passagers ou de la musique. Par contre, le copilote annonce les vitesses de décollage (V1, VR, V2) et le taux de montée positif. On ne peut pas vraiment parler d’un copilote virtuel mais l’essentiel est là.

En revanche, aucun son des systèmes ne manque à l’appel. Du GPWS aux différentes alertes, l’ambiance sonore est des plus fidèles à la réalité. Vous bénéficierez même de la voie du RAAS (nous y reviendrons plus loin).

Quant aux moteurs, chaque type reçoit ses propres sons. Ainsi, vous constatez la différence entre les grondements d’un General Electric, d’un Rolls Royce ou d’un Pratt & Whitney. Dans la continuité du 777, la sonorité est prenante et contribue brillamment au côté immersif de notre 747-400.

Documentation

C’est l’un des grands avantages d’avoir le tampon officiel de Boeing. Comme à chaque fois, PMDG inclut une documentation pléthorique issue directement de la documentation du vrai avion. Si vous en avez le courage, vous pourrez dévorer le FCOM (Flight Crew Operations Manual) comprenant plus de… 1600 pages ! Le QRH (Quick Reference Handbook) pour accéder aux checklists d’urgence ou aux tables de performances. Voilà qui laisse une impression d’un travail très professionnel.

Extra / Réglages

L’accessoire le plus remarquable est la présence du désormais très connu PMDG Operations Center permettant d’effectuer un certain nombre de réglages, d’effectuer des mises à jours ou de télécharger de nouvelles livrées (qui s’installent très rapidement et de façon automatique). Ce programme externe est en quelques sortes le hangar de vos Boeing.

A bord, PMDG nous offre le RAAS (Runway Awareness and Advisory System) qui consiste à annoncer le numéro de la piste ainsi que la distance restante via une voix synthétique féminine. Ceci fonctionne aussi bien en sol qu’en approche. Ce système a été créé afin de prévenir des confusions lors de l’utilisation d’une piste. Ce produit développé par FS2 Crew est ici inclus exclusivement pour le PMDG 747-400 QOTS II.

Concernant les petits regrets, nous n’avons donc pas de tablette tactile simulée comme c’est désormais la tendance, aussi bien dans les vrais que dans les cockpits virtuels. Les réglages de carburant, de masse, des portes et des autres options se font toujours via le FMC. Ce n’est pas des plus pratiques mais cela fonctionne bien. Autre petite lacune, PMDG ne propose toujours pas la fonction cockpit partagée.

FPS (frame per second) et configuration

La grande contrepartie de notre magnifique Boeing 747-400  est qu’il n’est pas accessible à toutes les machines. Certes, PMDG annonce des minimums requis assez modestes, mais en pratique il vous faudra un bonne config, notamment une bonne carte graphique pour profiter de tout le potentiel de notre avion, et surtout ne pas voir les FPS s’effondrer dès que les décors deviennent un peu complexes.

Références

747-400 Queen of the Skies II

FSX, P3Dv3/4

89.99 USD (FSX) / 134.99 USD (P3D) – Téléchargement uniquement

Plus d’informations

NOS NOTES ...
Achat, installation et prix
Systèmes
Modèle de vol
Graphismes
Documentation
Sons
Extra (utilitaires, etc..)
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boeing-747-400-qots-iiPour résumer notre sentiment général, nous dirons que c’est la même chose en mieux, la continuité dans le progrès. Vous ne trouverez rien de révolutionnaire si vous avez déjà possédé les précédentes versions, mais vous noterez les indéniables améliorations pour mettre notre 747-400 au goût du jour. Le côté systèmes et modèle de vol est toujours irréprochable et l’aspect visuel est désormais au niveau des meilleures réalisations du moment. Un produit PMDG est un peu comme une berline allemande haut de gamme : certes, il manque parfois quelques accessoires et tout n'est pas parfait, mais au final nous avons un produit haut de gamme de grande qualité, bien fini et qui laisse une impression de professionnalisme. Selon nous, peu d’autres peuvent en dire autant. La condition pour en profiter est de faire chauffer sa carte de crédit car les prix atteignent de nouveaux sommets, surtout pour Prepar3D.