Boeing 727

Dreamfleet

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Un peu d’histoire

Le premier prototype du Boeing B727-200 vola le 9 février 1963 et les premières distributions de cet appareil furent livrés à la compagnie américaine Eastern Airlines, le 22 octobre de cette même année (1963).
Pour sa toute première mise en service, le Boeing 727 pris son envol au départ de l’aéroport de La Guardia, à New York.

Le problème est que le seuil de rentabilité n’était seulement qu’au deux tiers de sa capacité, et Boeing annonça alors la sortie, en 1964, d’un nouveau 727, en version 100C (B727-100C). Aussi bien utilisable en version cargo que passager.
Le 27 juillet 1967, le premier vol du Boeing 727-200, en version allongée du B727-100, avait une grande capacité de 189 places.

727-200 Cargo aux couleurs DHL
A la fin de l’année 1967, une nouvelle série fait son apparition, le B727-100QC (Quick Change), dont les équipements commerciaux sont facilement démontables, afin de changer l’appareil, pour le transport de fret.

Début des années 1970, une dernière série voit le jour, le B727-200 Advanced, dont le cockpit sera équipé des meilleurs instruments, et nouvelle avionique, et un système de lutte contre le bruit.

Achat et installation

Tout comme le Boeing 767 de Level-D Simulation, le paiement s’effectue lors de l’installation de l’avion. Il vous suffit d’aller sur le site de Flight 1 pour accéder au téléchargement du produit.

Le fichier du Boeing 727 pèse 115Mo et vous est proposé pour le prix de $34.95, le téléchargement est très rapide et 100% sécurisé, comptez environ 15 minutes pour les connexions ADSL. Pour les connexions plus lentes, Flight 1 a mis en place un système pratique, le « Flight 1 Downloader » qui va accélérer le téléchargement du produit.

Une fois celui-ci téléchargé, il vous suffira de l’exécuter. Une fenêtre vous demandera soit d’entrer vos informations de paiement (dans le cas où vous n’avez pas encore payé ce produit), soit de rentrer les informations reçues dans l’email de confirmation d’achat et le tout en anglais.

Système d’enregistrement
Flight1 ne garde pas le numéro de carte, seulement les quatre derniers comme code d’identification. Une fois le tout validé, un code vous sera envoyé par e-mail (soit un mot de passe, soit les quatres derniers chiffres de votre carte de crédit) et vous pourrez ensuite l’entrer pour valider l’installation.

Cependant, la clé n’est pas illimitée, pour sécuriser au maximum leurs produits, Flight 1 a intégré un certain nombre d’essais, si celui-ci est dépassé, votre clé sera désactivée, et vous devrez en redemander une autre sur leur site, un justifiant votre achat.

Gamme de logiciel

Lors de l’achat de l’appareil, Flight 1 vous fournit en prime, et cela va de soi avec en général un avion payware, deux logiciels avec le Boeing 727. Les voici:

 Le « 727 Configuration Manager » 
Le Configuration Manager est divisé en trois parties; dans la première, celà va vous permettre de régler votre appareil sur pas mal de choses comme régler l’alerte Windshear, les pannes (aléatoires) et le volume des instruments à bord (sons).

La seçonde partie est celle où vous optimiserait selon vos préférences l’aspect du cockpit: « Stream Cockpit ou Glass Cockpit ». Vous y règlerez les voix du commandant de bord ainsi que son copilote (Cinq voix disponibles).
Et pour finir avec cette seconde partie du Configuratoin Manager, vous aurez le choix d’activer ou non, le cockpit virtuel, si bien sûr votre machine est capable de le supporter.

Une gamme complète de logiciels
La troisième partie est la plus intéressante, c’est celle où l’ont choisi le nombre de passagers ainsi que la masse cargo qui va avec. Soit, seulement cargo si vous volez sous une version du B727 Cargo. Ce qui est intéressant à noter, c’est que le fuel est à charger comme les passagers, c’est vous seul qui répartissez les charges dans les réservoirs.
Une fois que tout soit paré pour le vol, tous les calculs sont faits automatiquement ZFW, Structural Load etc…).

 Le Text-o-Matic 
Le Text-o-Matic est un logiciel qui était déjà présent pour le Boeing B737-400 (pour FS2002) de Greatest Airliners. Ce petit logiciel permet de mettre en place des textures, ainsi que de les créer dans votre Flight Simulator sans rien changer manuellement aux fichiers .cfg de vos appareils (B727).

Vous aurez pour choix des livrées déjà proposées, et certaines à ajouter à télécharger sur les principaux sites de téléchargements.

Premier aperçu

Le premier aperçu est très satisfaisant. On peut voir quelques détails sympas comme les câbles présents sur les trains d’atterrissage. Notemment aussi la très belle réalisation de l’arrière des réacteurs. Dreamfleet a également rajouté des effets de saleté sous les ailes et sur les portes des trains, ce qui rend un gros plus, vu l’âge de l’avion.

Il n’y a pas de sous menu dans la barre des taches de Flight Simulator (touche « Alt ») qui aurait pu servir à des fins de préparation de l’appareil au sol, comme demander la prise d’air extérieur, ou encore, la puissance extérieure.

Les cockpits sont très bien réalisés, et il est possible de choisir comme cité plus haut, de voler en version originale, ou en glass-cockpit. La lisibilitée des instruments est impeccable, que ce soit sur tous les panels que propose cet appareil. Les vues sont composées de prise photo réaliste, donc avec quatre superbes vues passagères. Il vous sera possible de changer les vue photo réaliste, par des vues de cockpit 3D.

Modèle exterieur

En tout point de vue, le Boeing B727 de Dreamfleet est vraiment bien réalisé. Les ailerons arrière sont vraiment super bien modélisés, ce qui fait pour ma part fait le charme de ce 727.
En ce qui concerne les parties amovibles de l’appareil, c’est globalement une réussite. Le déploiement des volets est bien souples, bon eux les reversers ne se voient pas sur un 727. Les dérives sur les ailes sont bien en mouvement tout comme l’aileron de queue.

Au niveau des trains d’atterrissage, pas de soucis non plus, ils sont bien modélisés (câblages etc…) par contre, les roues ne sont pas tout à fait rondes, quand on regarde de près bien sûr, on a tendance à aperçevoir certains angles. Mais bon à ne pas en être fanatique de roues pas tout à fait rondes de près, elles sont très apprèciable dans l’ensemble d’une vue d’approche.

Les parties vitrées de l’appareil sont elles bien faites, les pare-brises du cockpit sont transparents, mais celle des hublots non, dommage on regretera que ce soit très légèrement flou.
Tout comme le Legendary 727ou encore le Legendary 707 de Captain Simlors des phases de décollage, les réacteurs en pleine puissance libèrent une fumée noire, ce qui rend ce 727 vraiment réaliste, et très sympa à admirer.

Cockpit 2D

C’est dans un superbe cockpit 2D que vous apprécierez de voler, les instruments sont d’une très nette lisibilitée, et les aiguilles des indicateurs sont lisibles à l’oeil, si vous ne parvenez pas à distinguer les données que l’instrument indique, vous n’aurez juste à faire glisser votre souris sur cet instrument, et la valeur (par exemple de N1) vous sera donnée en nombre digital.

Certains instruments sont présentés en 3D comme les boutons poussoirs d’arrêts d’urgence des réacteurs (1, 2 et 3) et les autres en 2D comme certains autres cockpits, comme PSS.
Le cockpit 2D est doté d’un switch spécial qui va permettre de cacher les icônes panels. Il se situe sur la partie inférieure gauche du tableau de bord principal. avec la possibilitée de les afficher ou soit de les cacher. Si vous décidez de les cacher, vous devrez utiliser les commandes de racourcis comme Shift+2 et ainsi de suite.

Pour ma part, laisser les icônes complètes un peu plus le cockpit, et ne dérange absolument pas la navigation ou la lecture des instruments.
Comme le tableau de bord principal, certains switches sont en 2D, et certain en photo-réaliste. Ce qui est un gros avantage sur ces panels, ce que tous les switches sont cliquables, ce qui vous promet une attention au mximum lors des vols.

Chaque instrument vous sera d’une utilitée particulière selon les phases de préparation du vol au sol, ou en phase de montée etc…

Le cockpit 2D propose un total de six panels:

Place du Commandant
Voilà donc le tableau de bord principal où vous serez à même le plus souvent à effectuer les manoeuvres de l’avion. Comme vous pouvez le constater, les détails du tableau de bord sont impressionant.

Place du Copilote
La vue copilote reste simple dans l’ensemble, est très similaire à celle du commandant, sauf que vous avez la vue du levier du train d’atterrissage ainsi que les affichages de la pression hydraulique des freins.

La planche radio
Ceci est la planche radio, elle est également composée de la partie du Pilote Automatique, si vous le souhaitez, la partie PA est également disponible en un autre tout petit panel, mais pour rester sur un réalisme total, que nous cherchons tous bien sûr, c’est d’utiliser le PA avec la planche radio.

La manettes des gaz
Voilà les commandes des gaz et les trois leviers d’arrivée du kérosène. Lors des phases de démarrage des moteurs, vous devrez sauter entre l’overhead et le tableau de bord principal afin de prendre en compte les paramètres moteurs, nécéssaires au bon déroulement de la procédure d’allumage.

Engineer Upper Panel
Ce panel là demande une attention particulière car c’est ici que la plus grosse partie du prévol est à effectuer. Vous devrez gérer la pressurisation cabine (en version passagère tout comme en version cargo), les différents systèmes électriques et le système d’écoulement de l’air pour le bon fonctionnement de ce Boeing B727.

Engineer Lower Panel
Ce panel est sans doute le plus compliqué de tout ce 727. Il consiste au bon fonctionnement de la circulation du fuel, de l’hydraulique ainsi que la pression de l’huile. Les valeurs des cadrans et indicateurs, doivent impérativement rester dans les normes indiquées dans les documentations fournies avec l’appareil.

Cockpit Virtuel

Dreamfleet à rendu le cockpit 3D entièrement cliquable, ce qui va permettre de bons vols à bord de celui-ci. Les tableaux de bords sont bien représentés et la lisibilitée n’en change presque pas, un vrai bonheur, de plus que dès que le curseur de la souris passe dessus, la valeur de tels instruments est donnée en nombre digital.

Cockpit virtuel 100% cliquable
Vous pourrez donc prendre la place du commandant de bord, ou celui du copilote puisque que tous les switches sont cliquables. Par contre si vous vouliez vous essayer à celle du mécanicien de bord, désolé, seuls l’Upper Panel et le Lower Panel ne sont pas cliquables…
Mais remarquez, que si vous deviez vous lever de votre place assise devant pour, vous déplacez à celle du mécanicien, vous n’auriez pas fini, surtout que vous êtes seul à piloter.

Il est qu’après une très bonne réalisation de ces cockpits, les FPS ne chutent pas beaucoup, pour ma part c’est environ 2, voir 3. Il est sur par contre que les plus vieilles machines, elles, risqueraient d’en souffrir terriblement. Mais consolez-vous, il est toujours possible de désactiver le cockpit virtuel grâce au Configuration Manager.

Instrumentation

La chance de pouvoir changer le cockpit original en un glass-cockpit, sera sans doute le plaisir de voler plus à l’aise pour certain. C’est normal, vu que la plupart des avions de lignes commerciaux utilisent des cockpits de haute technologie.

Mais celui-ci reste tout de même un cas à part. Dreamfleet propose un agrandissement des paramètres moteurs, car la moitié est cachée dû à la vue copilote, alors au lieu de changer de vue et de revenir, ce sytème permis un agrandissement rapide, et ce qui est très utile surtout pour la procédure d’allumage des moteurs.

Malgrés tout ceci, Dreamfleet a inclus dans cet add-on un radar ultra réaliste du nom de: Radar Reality XP. Alors grosse nouveauté pour ce genre d’add-on parce qu’il est vraiment d’une précieuse aide. En effet qui ne volent pas encore sans la vraie météo?

Compatible avec Reality XP
Et bien grâce à lui, vous aurez la possibilitée de prévoir le temps qu’il va faire sans même mettre à jour la météo dans le prochain espace aérien que vous allez survoler. Il va détécter sous forme-radar météorologique bien sûr les orages, les épaisses couches de nuages, dépressions etc… Les cas de tempêtes dangereuses en vol sont maintenant visibles via ce radar, ce qui vous permettra de vous dérouter afin de les éviter.

Pendant toute la durée du vol, il va suivre en direct la météo qui se trouve au maximum à plus de 80 miles nautiques, sur une position de 180 degrés par rapport à position actuelle. C’est un énorme ajout de réalisme, ça rend la simulation plus vivante, c’est Dreamfleet !

Sons

Les sons de ce 727 sont une pure merveille. Déjà on peut prérégler le niveau sonore avec le Configuration Manager. Mais de voir à ce que l’on entende plus de 90 % des instruments et même le son des freins lorsque l’appareil vient de se poser. On a l’impression de vraiment piloter ce 727, rien n’est laissé au hasard.

Comme la mise en route des reversers est extra, on sent bien la mise au point mort de la manette des gaz, puis entendre l’enclenchement de ceci pour mettre en route la poussée inverse.
Les volets eux aussi ont un très bon niveau sonore.

Revenons en un peu aux sons de l’intérieur du cockpit. Quel réel plaisir de constater que l’on à bien suivi la check-list de prévol et ensuite d’entendre la circulation de l’air qui se met en route, on la sentirai presque.

Pour terminer sur les passages du son, c’est du grand art, signé Dreamfleet ! Voilà les bons souvenirs de l’extraordinaire Boeing B737-400 qui à l’époque avait cartonné sur Flight Simulator 2002. Le gros plus de cet add-on est basé sur une qualité sonore irréprochable.

Prise en main

La prise en main est quand même assez délicate, cet add-on nécéssite un peu d’expérience en matière de « vieux » liners. Mais il n’empêche en aucun cas que les débutants, ou encore ceux qui auraient peur de s’y mettre, doivent tenter le coup. L’excellente documentation fournie avec le 727 vous expliquera tout, et bien dans les détails à quoi est destinée telle ou telle commande.

De plus qu’un « Tutorial Flight » est également inclus, comprenant la route entre Budapest Ferehegy (LHBP) vers Munich (EDDM). Toutes les phases de vols sont décrites en détail, et la check-list (très complète) vous aideront pas à pas, jusqu’au Terminal, à l’aéroport International de Munich.

Si vous avez toujours quelques problèmes avec ce 727, ne vous inquiètez pas, après quelques vols d’essais, et surtout après une bonne lecture de toute la documentation, vous devriez commencer à maîtriser l’engin.

Malheureusement, n’attendez pas à recevoir la documentation en français, le tout est fourni en anglais, dommage, car ça risque d’en rebuter plus d’un…

Références

Boeing 727 Greatest airliners – 22.99 GBP – FS9

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